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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 11:19

Yuck 2011 ThisOneIsGood cover

 

POSTGHOST/ 2011

 

Yuck nous viennent de France et sont composé d'anciens membres de Hyadningar et d'actuels membres de Mhönos, le groupe propose ici son deuxième album, le premier opus portant le nom de « Do It Yourself » sorti en 2009.

 

Dès les premiers retentissements de cet album, aucune concession, le rock'n'roll sera de mise. Ce genre de rock'n'roll tant burné que crasseux, celui qui tache et qui bave à grandes eaux sur un fond evil à souhait.

« Legacy » purement evil dès son début avec ces faux airs de Carpathian Forest, une vocalise totalement haineuse et éraillée, des mélodies qui vous enchaînent dos au mur se plaisant à vous torturer, des breaks infernaux tout à fait efficaces afin de foutre un bon gros coup de botte à la morosité. Mais ce n'est pas tout. Le travail vocal est aussi à la variation avec des intonations qui m'a fait comprendre par la suite leur étiquette 'grunge'. A noter aussi ce putain de passage bien heavy rock'n'roll avec un petit côté Motörhead lors de ce solo bien ficelé avant de vous replonger dans l'obscurité énergique de ce morceau.

 

« I Will not Close My Eyes » arrive ensuite continuant la destruction escomptée. Energique avec un certain côté qui me rappelle Gorefest tant au niveau du chant guttural que dans l'atmosphère du morceau. Quelques breaks bien black metal avec du blast au niveau du refrain suivi de parties bien lourdes et groovy.

 

Une mélancolie et un rythme lancinant démarre « Alone In Heaven » avant que ceux ci diverge vers un côté nettement plus pêchu avec ces lignées de guitare on ne peut plus plaisantes. Les rythmes de par leur variation permettent de nous captiver comme il se doit.

 

« Bad Luck » et son début très doom Cathedralien fait plaisir à entendre ainsi que l'évolution de ce titre vers un registre plus doom traditionnel à la Candlemass lorgnant vers un petit black métal des familles. Un titre très catchy véritable hymne dirais je. Un côté sévèrement épique se dégage de « Bad Luck » et c'est peu le dire. Ce genre de côté entrainant que l'on peu retrouver chez (The Lord Weird) Slough Feg par exemple pour ne citer qu'eux.

 

« We Search For Soul » apporte à nouveau un petit retour sur ce côté Motörheadien avec un côté bien boogie. Le genre à remuer votre jambe en la tournant sur le talon, vous laissant envahir par le démon du rock'n'roll et la voix rocailleuse qui elle parvient à coller parfaitement au tout.

 

« Nocturne » est le titre le plus barré de cet album. Les riffs sont assez « tordus » mais pas dans le sens péjoratif et bien loin de là. Rythmique ultra variée et changements vraiment bien foutus. Deux parties consituent ce morceau la première avec ce côté original et la seconde plus rock'n'roll rentre dedans.

 

« Gimme More ». C'est un peu ce que l'on a envie de dire dès que chaque morceau se termine. Et ils nous en donnent pour notre compte avec ce morceau qui vous tenterait presque d'aller chercher votre bouteille d'eau de feu et vous envoyer d'innombrables rasades avant de vous en aller franchir les portes de l' Enfer. Rock'n'roll un jour, rock'n'roll toujours.

 

« To Redemption (plugged version) » vient (déjà) clore cet album. Nettement plus posée et aux accents rock bien prononcés, elle apparaît comme le morceau qui semble venir apaiser votre douleur malgré le côté mélancolique omniprésent.

 

 

Un groupe qui fait plaisir et qui montre aux mauvaises langues qu'il existe dans le milieu black métal des esprits ouverts. Ne connaissant pas encore leur première œuvre, il va falloir urgemment que j'y remédie. Un côté sans chichi et avec un côté rock'n'roll avant tout, se foutant de plaire ou non et faisant juste ce qui leur plaît. Et par conséquent ici, ça plaît. Bien hâte de découvrir leur originalité sur scène.

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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 11:09

badscape destroy

 

 

Les amis calaisiens de DESTROY YOUR ENEMY que nous avions précedemment chroniqué dans nos pages (http://yargla.over-blog.com/article-destroy-your-enemy---demo-2011-82246918.html) sont actuellement à la recherche de leur nouveau marteleur....

 

Alors avis aux intéressés, contactez les au plus vite!

 

URGENT! DESTROY YOUR ENEMY recherche son batteur. Personne motivée, mobile, maîtrisant la double pédale, pour un projet de long terme, avec nouvel enregistrement studio prévu en juin 2012. Si vous êtes un batteur et intéressé, ou que vous connaissez des batteurs autour de vous, contactez moi : sur Facebook ( Cédric Dubuis)  ou sur mad62100@yahoo.fr. A bientôt!"

 


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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 11:01

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AUTOPRODUCTION /2011

 

 

Crud. Inconnus au bataillon. Et au vu de leur pochette ultra kitsch, typiquement nippone avec Jane et Sheetah à tête de mort qui lui jappe au nez, je m'attendais à un groupe sorti tout droit du pays du Soleil Levant. Un album qui compte 9 titres mais quand on nem on ne compte pas.

 

Que Nenni... Ce groupe nous vient en fait de Detroit aux States. Et en me penchant un peu plus sur le parcours du groupe, j'ai pu constater qu'ils comptaient parmi eux en fait le chanteur de Sponge officiant dans un style plus post-grunge.

Crud fait plus dans un rock assez electro teinté d'indus.

 

Les premières notes de l'album tirent les premières couleurs sur un ton assez barré de par son début. Un petit côté Pattonien quelque part mais aussi un côté à la Shewantsrevange. Un ensemble plutôt catchy, entrainant et entêtant avec des guitares assez pêchues. Des breaks un tant soit peu martial dans le rythme et un retour à ce côté légèrement dancefloor.

 

« We'll Not Be Broken » suit avec un son de gratte que ne renieriait pas tout fan de Q.O.T.S.A. maintenant toujours ce côté electro/indus. Clavier et backing vocals féminins venant renforcer ce côté bigrement entêtant comme dit ci dessus. Et je crois qu'il va falloir vous faire à ce mot car c'est ce qui résumerait parfaitement cet album. Le êtit côté stoner pop (surtout vocal) me rappelle par moment les suédois de Sparzanza.

 

« Baalam' Ass Speaks » remet le côté très indus et ce côté Ministry en avant. Alternance vocale homme/femme, rythmique saccadée bonne petite formule pour ne pas vous laisser le cul collé à la chaise sans quelques petits accompagnements de la tête. Un petit côté Waltari sans le côté heavy se fait sentir dans ce morceau.

 

Puis « Monster A Go Go » arrive s'avérant la plus dansante, le mot est lâché. Les accents electro goths sont très prononcés et le refrain quant à lui est vocalement suave. Il est sûr que les fans de brutal death n'aimeront peut être pas mais Crud a caché dans ses morceaux une potion où je ne sais quoi qui fait qu'il est très difficile de se débarrasser de la mémorisation des morceaux à votre cerveau.

 

« The Devil Is A Patient Man » et ses tons Rob Zombie me fait aussi penser à Flying Pooh que nous avons eu la joie de chroniquer déjà dans nos pages. Rythmique foutant la pêche, impossible de rester indifférent.

 

« I'll Be Damned », ma préférée. Excellents couplets avec ces variations vocales, une maîtrise parfaite sur tous points de vue. Un refrain bien chiadé, cette impression que ce groupe tout au long de cet album nous propose uniquement des titres qui pourraient faire guise de single. Un côté chaleureux et prenant se fait ressentir de par les mélodies et l'ambiance amenée vocalement. C'est très riche je vous l'accorde.

 

« The Man Goes Down » ou pour résumer la rencontre entre Al Jourgensen et Josh Homme. Genre de morceaux qui feront énormément plaisir aux fans des 2 groupes des artistes cités.

 

« Fire » revient sur la touche la plus barrée de l'album. Comment dire ? Un style qui s'aiguille du côté Samba/ Rock. Bien barré. Cuivres, Percussions tout y est. Sans doute le morceau qui se démarque des autres tout en maintenant le plaisir auditif.

 

« Die With The Sinners », vient clore cet album gardant l'esprit fidèle aux autres morceaux. Toujours aussi facile d'écoute ce bon indus rock très 'n'roll.

 

Un album tant surprenant qu'appréciable. Moi qui n'avait entendu parler d'eux ni de Dave ni d'Adam, je dois avouer avoir été bien agréablement surpris. Un cd qui a le don de mettre la pêche... Crud, retenez leur nom !

 

 

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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 10:50

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                CODE 666/ 2011

 

 


Pour la chronique suivante, destination la Croatie. Avec un nom à vous couper le souffle, le combo propose un black metal assez avant-gardiste et plutôt progressif dans l'ensemble. Créé en 2004, le groupe propose un album d'environ 1heure et 10 minutes composé de 5 morceaux ( 4+1 outro) alliant côté sombre et relativement psychédélique dans l'ensemble.

 

Le premier titre « Bellum Omnium Contra Omnes » avoisine presque la demi-heure. Un titre très progressif donc comme il faut vous y attendre...ou pas ! Un début ultra planant et minimaliste un peu à la manière de Swans avec ce chant narré, ces nappes de claviers amenant un côté psychédélico/atmosphérique et un son de basse bien mis en avant. Trippant à souhait en somme avec des tons assez ambiant. Le tempo s'accélère peu à peu maintenant l'auditeur dans l'obscur et le ton vocal s'envenime par la biais d'une voix black nettement plus poussée accompagnée de chuchotements quasi incantatoires, un petit côté qui me rappelle d'ailleurs par moment Christ Agony. Puis arrive un côté black metal traditionnel beaucoup plus prononcé avec des mélodies épiques à souhait. JWP parvient à jouer avec ce côté bien lugubre et malsain au travers de ce titre. Un retour s'opère ensuite vers un côté très ambiant avec quelques accents tribaux à la manière d'un Neurosis/ Tribes Of Neurot, vous constaterez par ici les nombreux changements d'atmosphère qui font la force du groupe tout au long de cet album d'ailleurs.

 

« Queen Emeraldas » poursuit l'oeuvre de manière plus brut et directement black metallesque. Le clavier est toujours présent et apporte une touche originale de par son son pas très banal pour un groupe du style. Ce morceau respire la hargne par tous les pores et les ambiances restent toutes aussi variées que dans le premier titre. Entre brutalité et côté planant avec ces moments vocaux plus rauques, leur côté avant-garde est sincèrement appréciable et parvient à ne pas nous faire décrocher « malgré » les dix-sept minutes qui composent ce morceau, au même titre que pour le titre précédent. JWP se fait le guide parfait qui arrive à nous maintenir dans le voyage cosmique proposé par ses titres.

 

« Autodistraktiv » démarre sur un ton presque Floydien. Guitare acoustique et pas de distorsion ainsi qu'une voix suave avant d'évoluer sur un ton assez doom/death avec la mélodie prédominante répétée tout au long du morceau. Un titre assez entêtant qui vient s'intégrer comme une interlude entre ces morceaux de longue facture, celui ci ne durant « que » 5 minutes 30.

 

Rythme lancinant, voix claire et piano, c'est avec ces éléments que débute « Hisperia » le 4ème titre de cet opus. L'ensemble sonne assez mélancolique et c'est progressivement que ce morceau tire vers sa fin sur un rythme qui collerait parfaitement sur une valse voire même une gigue renforcée de vocalises death metal assez écorchées.

 

Le voyage se termine avec cette outro de deux minutes, une véritable fin cosmique venant accentuer encore un peu plus le psychédélisme que J.W.P.a su nous faire partager tout au long de ce 1er album.

 

Un album très original, avant-gardiste qui devrait ravir plus d'un esprit ouvert. A noter que cet album a vu une suite nommée « Escape Of Pozoj » qu'il me tarde de découvrir. Amateurs de black métal barré, amateurs de style pas banal, je ne peux que vous conseiller ce groupe qui nous vient avec le grand froid de l'Est.

 

 

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 22:19

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LISTENABLE RECORDS/2012

 

 

Coldworker nous viennent de Suède. Ce combo vit le jour en 2006 avec, entre autres, le batteur de Nasum ainsi que l'un des gratteux de The Project Hate MCMXCIX. Après 2 albums puis un split avec Pig Destroyer et Antigama, le groupe nous propose ici son 3ème album sorti pour cette fois chez Listenable Records.



Treize titres bien bruts composent cet album. Treize titres dont le premier, « A new era », propose des riffs bien lourds sur un rythme généralement mid-tempo. Une voix death bien caverneuse avec quelques relents à la Dan Swäno (qui est d'ailleurs derrière le mastering et mixage de cet opus) et ce côté old school typiquement suédois.

Puis l'ensemble et la suite se veulent plus directs et sans concession. La brutalité et l'agressivité sont de mise. Du blast beat et de la rapidité comme notamment dans « The Reprobate », titre presque Napalm Deathien qui lorgnerait chez Dismember ou Entombed. Des riffs limite punk/grind et cette alternance entre une violence certaine et des rythmes plus saccadés restant n éanmoins rentre dedans.

« The Glass Enveloppe »poursuit dans la même lignée avec cette intro sans merci, un break annonciateur d'un carnage à venir. Les riffs sont efficaces et le ton se fait plus lourd à mi-parcours.



« Flesh World »possède un côté massif avec un léger côté Morbid Angelau niveau de la mélodie. Le blast revient mettre les pendules à l'heure ainsi que l'excellente alternance rythmique.

Plein la face, vous en prendrez au cours de cette galette. Ne serait ce qu' avec les riffs assassins à souhait de « Murderous », la bourrinitude de « Violent Society », les riffs accrocheurs de « Becoming The Stench »(mention spéciale à celle ci d'ailleurs) où la violence de « Vacuum Fields »avec ce petit truc qui m'a rappelé Rotten Sound.

« The Walls Of Eryx »reprend un rythme assez soutenu, dans la même lignée que le morceau ouvrant le bal «  A New Era »avec cette massivité du mid-tempo proposé ici.



Un album d'environ trois quart d'heure qui fait office de parfait défouloir. Encore une bonne formule scandinave pour tout avide de violence et de death metal fort couillu. Les fans d'old school tels que Dismember/Entombedou encore Napalm Deathmais aussi de scène plus actuelle tels que Rotten Sound/ Bloodbath devraient trouver leur bonheur avec ces treize titres dévastateurs. 

 

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 21:07

Stage Bleeding & La Chimère présentent :

 

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KAUSE 4 KONFLIKT (Offensive WarCore)
GNAWED BY ORGANS (Brutal Death Metal )
SLAUGHTERED (Open Death Metal)

http://www.kause4konflikt.com/
http://www.myspace.com/kause4konflikt
http://www.facebook.com/kause4konflikt
http://www.myspace.com/slaughteredmusic

La Chimere, 95 Boulevard Montebello 59000 Lille

PAF 5 Euros

 


[img]
https://fbcdn-sphotos-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash4/s720x720/399705_10150478780626299_720821298_8975819_1388157347_n.jpg[/img]

http://www.kause4konflikt.com

www.kause4konflikt.com

 

 

VA Y AVOIR DU SPORT LES AMIS!!!! ALLEZ Y NOMBREUX!

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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 22:58

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VICTORY RECORDS/2011

 

Carnifex. Est il bien nécessaire de les présenter ? Tout au moins aux férus de la scène deathcore ? Formés en 2005, ce groupe américain a déjà su prouver qu'il détenait toutes les armes nécessaires à infliger une sévère branlée auditive au cours de trois albums. Et c'est donc leur 4ème rondelle qu'ils proposent ici afin d'en trouer plus d'une à un auditoire même averti.

 

Le ton est donné, vous voici donc prévenu. Une tuerie introduite par « Deathwish » durant laquelle la lourdeur pachydermique est déjà de mise dès les premières notes. Le genre de mosh-part qui prévient que tout va vous exploser en pleine face et c'est bel et bien le cas dès « We Spoke Of Lies ». Du blast à gogo, du riff dantesque et de l'alternance vocale à foison. Entre la grosse caverneuse couillue et l'ultra criarde bien haineuse.

 

Le genre d'album qui vous assomme et vous laisse sur le cul un peu à la manière du type qui se prend une raclée dans la pub Fisherman's Friend. Pas de concessions et pas de chichi, on fait ici dans l'efficace. Que dire du riff ô combien épique qui introduit « A Grave To Blame » ? Quelles critiques apporter à ce morceau qui a le don de rester en tête. L'efficacité d'une moissonneuse batteuse dans un champ de blé de dix mètres carrés, l'énergie d'un uppercut de Mike Tyson, l'agressivité d'un pitbull laissé libre dans un poulailler.

 

Carnifex parviennent à varier les ambiances et apporter un petit côté encore plus malsain par le biais de petites nappes de claviers apportant un côté assez original et les démarquant de certains de leurs confrères de la scène.

Une chose qui me plaît chez ce groupe aussi est ce côté épique qu'ils arrivent à agrémenter à leurs morceaux au niveau du riff.

 

On fait ici dans l'album de malade, rien à jeter. Juste tout à se prendre dans la tronche. De la dynamite en barre.

Quelques petits moments de répits que l'on retrouvera par exemple dans « Creation Defaced » histoire de montrer que dans le fond nous n'avons pas à faire à des brutes totales mais c'est sans compter sur un regain de brutalité juste après.

« Never Forgive Me » ou ce qui est le morceau qui m'a le plus botté. Et autant vous dire que le choix fut difficile. De la lourdeur à souhait, du décrochage des cervicales, de la pure folie. Le genre de morceau qui fait remonter toute votre rage interne, qui vous donne envie de coller une sévère raclée à l'être qui vous répugne le plus.

 

L'album se termine avec « Curse My Name » qui se démarque pas mal des autres. Un côté prédominant au niveau des claviers. Un morceau qui semble sorti tout droit de la scène black metal scandinave tout en conservant biensûr la touche Carnifex. Des riffs emplis d'épicité encore une fois, une richesse indéniable d'idées au niveau des mélodies et des rythmiques, bref un pur morceau encore.

 

Un album qui en laissera plus d'un sur le carreau. Les fans de Carnifex auront le plaisir de retrouver avec ce 4ème album ce qui m'a paru être un mélange des trois précédents. De l 'efficacité, de la lourdeur, un son excellent, de la pure violence bien construite, autant dire que les titres de cet opus doivent foutre une sacrée branlée sur les planches. Tout est dit, je vous aurais prévenu.

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 22:11

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Autoproduction/2011

 

Permettez-moi d'avoir la banane puisque c'est le 1er split que je chronique pour Yargla... Et non des moindres puisque certains musiciens des deux groupes en question (Coilguns et Kunz) sont issus du groupe, que dis-je, du collectif The Ocean. D'emblée, on se demande légitimement si la musique de ces deux projets ressemble ou au contraire se démarque de celle du giron familial; question à laquelle on peut sans trop prendre de risques répondre par l'affirmative, même si l'un (Kunz pour ne pas le citer) est clairement plus en marge que l'autre.
L'autre, justement, c'est Coilguns, dont les 3 titres ouvrent le bal. Riches en riffs, ces morceaux sont pour autant très directs, pêchus et pour le moins efficaces. Si je n'avais peur que ce soit mal interprété, je dirais que le mathcore n'est pas loin, tant la profusion de plans barrés n'a d'égale que leur complexité, mais Coilguns réussit la gageure de ne pas être hermétique et donc de se révéler accessible (pour une oreille habituée/avertie s'entend!) Le tempo de ce hardcore mathcoreux est globalement élevé mais les zikos ont su ménager des parties plus ambiantes ("Phersu") pour aérer un peu l'ensemble, idée judicieuse s'il en est, qui pourra même s'avérer salvatrice en cas de skeud longue durée. L'auditeur bénéficie ainsi d'accalmies qui lui permettront
d'apprécier encore plus les nouvelles accélérations. Lorsque les morceaux sont plus courts, le besoin d'air se ressent moins et on est ravi de se prendre les 3'27 de "Kachinas" pied au plancher (pour info, "Phersu" dure quand même presque 2 minutes de plus).
De telles considérations n'ont pas vraiment lieu d'être avec Kunz puisque le combo suisse (à ne pas confondre avec le couteau du même nom, encore que le duo possède plusieurs cordes à son arc...), après un "Flow" inaugural de 5 minutes, torche les 3 autres titres en moins de ... 6 minutes! Paradoxal à première vue pour un groupe gravitant dans les sphères d'un post-core/noise "à la Neurosis" (je schématise, n'étant pas un spécialiste du genre); d'un autre côté, quand on y regarde de plus près, on peut également penser qu'il n'est pas si incongru de faire court dans un style qui laisse habituellement un certain nombre de fans potentiels sur le bord de la route pour cause de morceaux à tiroir (pensez à une vieille commode du XVIIIe siècle, qui met des plombes à s'ouvrir avec un insupportable grincement en prime) qui nécessitent beaucoup de temps (d'un coup j'ai les 8mn35 de "Under the Surface" de Neurosis qui passent la tête hors de l'eau en guise d'exemple) pour vous marquer de leur empreinte... Majestueux pour certains, fastidieux pour d'autres... Quoi qu'il en soit, Kunz taille sa route à la croisée des chemins, dans une expérience qui fleure bon la sincérité et s'avère à des années-lumière des choix musicaux mercantilistes qu'il nous arrive de rencontrer (attention, je vais employer une expression que j'aime bien) plus souvent qu'à leur tour.
Nous voici désormais avec deux entités qu'il faudra surveiller de près à l'avenir, chacune très prometteuse dans son créneau. De là à souhaiter que The Ocean (ou d'autres projets dans lesquels ces musiciens seraient éventuellement engagés) prennent souvent des vacances, il y a un pas que je ne franchirai pas (étant par ailleurs fan de l'Océan ainsi que de ses magnifiques t-shirts!), mais il est néanmoins à souhaiter que l'envie de se réunir pour Coilguniser ou Kunzer les prendra très régulièrement dans un futur plus ou moins proche!

 

www.reverbnation.com/coilguns

www.k-u-n-z.ch

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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 16:26

 

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                                                            PAMELA POOH RECORDS/ 2011

 

 

 

Flying Pooh. Voilà un groupe que je ne connaissais jusqu'ici que de nom. Et pourtant j'ai appris en creusant mes recherches que ce combo parisien existait déjà depuis presque 15 ans et qu'ils en sont leur 4ème album avec ce « Never Slow Down » composé de dix titres pour environ 40 minutes.

 

En allant sur leur myspace, j'avais pu voir la mention psychobilly dans leur style et je dois avouer qu' étant féru de ce genre, c'est un peu ce qui m'avait poussé à les connaître plus. Or, il est bien difficile de coller quelconque étiquette à ce groupe tant leur style est aussi riche que varié

Des moments très Pattoniens au niveau chant et ambiance, je pense à «  Dance With Me My Lov' » et son côté Fantomas mélangé à un bon vieux surf rock/ gothabilly avec la prédominance du clavier et cet instant la Moon Martin(«  Bad News ») enchaînant sur cette ambiance vieux film d'horreur.

 

Niveau Pattonien, je pense aussi à « O'Brother » et son début rappelant Tomahawk. Cette ambiance de manège lugubre presque bunglesque entrecoupée d'un instant floydien. Le chant est vraiment excellent et l'ambiance bien jazzy.

«  Cabaret » au niveau vocal se compose aussi de délires pattoniens qui lorgneraient du côté deQueens Of The Stone Age. L'ensemble est bien rock et combien accrocheur.

 

Flying Pooh parvient trouver la formule adéquate, la potion magique pour vous mettre en tête ses morceaux par le biais de riffs et refrains aussi catchy les uns que les autres. Je pense à «  The Lose »avec ce côté The Durango Riot, « So Happy »assez electro-pop et ce refrain rappelant «  Frances Farmer Will Have... »de Nirvana, « Never Slow Down »et son début bien barré ses choeurs, ses riffs et l'orgue Hammond.

 

«  My Way » paraît tel un mélange entre She Wants Revenge et Blur(notamment au niveau des choeurs), « Busty Booty Babes »à l'accent très B-52s et horror music (en plus de ce côté rappelant «  Be Aggressive » de Faith No More), «  Holy Black Candy » fout la pêche et met d'humeur. Des moments psychobilly (la contrebasse en moins) et d'autres assez boogie su lesquels on se prend battre la rythmique par des claquements de doigts. Certains feront un rapprochement avec la rythmique de « No One Knows »de Q.O.T.S.A..

 

Et« Let's » vient conclure (déjà) cet album. Intro acoustique, assez planant. Certains collègues m'ont parlé d'une ressemblance avec Ghinzumais ne connaissant pas ce groupe (Shame On Me!), je ne pourrais m'exprimer ce sujet. Bref l'ensemble du titre s'avère très posé avec un côté donc planant/atmosphérique et une énergie progressive.

 

Pour finir, je conseillerais cet album aux gens sans oeillères, aux eclectiques. Je dirais aussi que je me dois de rattraper mon retard et écouter au plus vite leurs précédents opus. Nous avons ici avec Never Slow Downun album très riche en idèes toutes très bien accomplies. Cet album possède un côté bien barré néanmoins abordable. Un album «  bonne formule »qui fait vraiment plaisir à entendre. Variant entre rock, electro pop, stoner rock, surf rock, jazz, invitez donc vos esgourdes la fête de Flying Pooh.

 

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 15:20

 

DETOXED-EP-COVER.jpg

 

 

                                                         AUTOPRODUCTION/ 2011

 

 

 

 

 

 

 

 

Formé en 2009, ce groupe montpellierain propose avec « It was written in Blood » son premier EP. Officiant dans un style death mélodique avec quelques éléments bien thrash, le combo déchaîne la fureur au long de 4 titres pour environ 20 minutes. A noter en premier lieu que le son, constatons le est très bon pour une première démo.

 

« The Great Vacuity Of Modern Life » démarre la partie. Après une intro aux accents éléctro, force est de constater que nous allons avoir à faire à un death metal très mélodique. Le chant qui est l'un des véritables points forts de Detoxed est maîtrisés dans tous les registres approchés. Alternant le chant crié à limite « core », le chant death grave des plus caverneux et le chant clair. Les riffs sont bien ficelés et une certaine lourdeur, un côté massif est présent dans l'ensemble. Des riffs presque « Panteresques », des moments très mélodiques bref le death metal proposé ici est très actuel. Le côté indus rappelle même aussi Devin Townsend et Strapping Young Lad.

 

« Mark Of Impurity » sonne vachement In Flames au niveau de la prédominance du chant clair et des riffs qui restent tout aussi mélodiques. Le passage bien patate avec de la double à foison à 02:30, énergique, rentre dedans avant ce retour à un ensemble mélodique fait bien plaisir. Le chant prend quelques accents à la Kreator/ Necrodeath accentue le côté Thrash et l'alternance vocale me rappelle aussi parfois Shadows Fall.

 

« Fighting The Dark Days » est le titre qui m'a le plus botté. Celui qui m'est apparu comme le plus 'headbangable' de par ses riffs très accrocheurs dès le début. L'âme de Monsieur Townsend plane encore au dessus de ce titre et l'énergie est toujours de mise. Le refrain est très bon, le chant toujours autant maîtrisé avec un côté power bien présent.

 

« It Was Written In Blood » arrive avec ses riffs et ses rythmes bien saccadés et cette richesse de variations apportée par le chant. Le chant clair apporte ici une certaine fraicheur dans l'énergie constante de l'ensemble. Une partie bien pachydermique à 02:50 un break à l'arpège puis un moment épique viennent clore ce 4 titres.

 

Une première démo plutôt prometteuse, au son très honorable dans laquelle le groupe parvient à démontrer ses qualités techniques dans ce death mélodique bien actuel qui ravira les fans de groupes comme In Flames, Strapping Young Lad. Detoxed par le biais de ces 4 titres arrive à démontrer son potentiel avec brio. A surveiller...

 

 

www.detoxed.fr


 

 

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