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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 11:43

hate-erebos170-copie-1.jpg

 

Listenable Records/2010

 

Arpentant les sentiers du metal extrême depuis près de 20 ans, Hate nous propose ici son nouvel album répondant au nom d’Erebos. Inutile de préciser donc que le groupe n’en est pas à ses débuts et qu’il aura su au fil des années faire évoluer son style au fil des albums. Je reste notamment sur la très bonne impression que m’avait faite Morphosis que je m’étais procuré à l’époque. Issus de Pologne, le groupe a su se forger une réputation de leader de la scène au côté de groupes comme Decapitated, Behemoth et Vader pour ne nommer qu’eux.

Hate nous offre donc un death metal toujours aussi brutal et teinté de black en l’espace d’une intro et de neuf titres.
Cette intro mêlant ambiance dissonante et guitare acoustique au ton un peu oriental vient mettre en appétit l’auditeur qui ressentira la montée poindre avant de se prendre une décharge mêlant agressivité, mélodies et néanmoins un certain groove sur certains morceaux qui viendra trancher un peu les ambiances brutales. « Lux Aeterna » s’avère d’ailleurs être le titre clef pour venir suivre cette intro et démarrer le carnage offert par l’album.

Jeu de batterie complètement bien maîtrisé, contre temps et voix death assez grave aux paroles compréhensibles et mélodies incisives bien ficelées. On notera que la production est excellente et que le son vaut son sacré pesant de cacahuètes. Que dis je ? De pépites !
On pourra certes avoir l’oreille qui tilte un peu, on pourra, oui, l’espace d’un instant vérifier le nom du groupe sur le boîtier du cd pour voir si nous n’écoutons pas un album de Behemoth. La ressemblance y est bien, je vous l’accorde. Ce serait le seul point a reprocher à cet opus d’ailleurs. Ceci dit, nous pourrons au cours de cet album apprécier le jeu technique offert par le groupe puis la violence qui se dégage de cet album.
Fans de blast beats, croyez moi, vous en aurez pour votre grade. Ceci dit, le groupe ne se cantonne pas qu’à vous en mettre plein la tronche. Hate varie les ambiances et cela fait leur force. Je pense notamment à un titre comme « Quintessence Of Higher Suffering » au rythme très mid-tempo avec par moment des accents presque gojiresques. Une ambiance bien malsaine ressort de ce titre d’ailleurs, preuve étant que la brutalité n’est pas forcément nécessaire à peindre une atmosphère ‘pesante’ : riffs et rythmes saccadés et vociférations bien lourdes.
La présence d'éléments indus venant appuyer certaines parties un peu black est aussi l’une des forces de l’album ceci apportant une ambiance encore plus néfaste aux compositions, notamment sur « Hexagony » et « Wrists » pour ne citer que ceux là.

Un titre comme  « Transsubstance » possède aussi son ambiance bien à lui. Une rythmique presque lancinante, presque doom avec un côté rythmique aussi légèrement martial parvient à venir apporter un certain interlude apaisant à Erebos.

Avec Erebos, Hate nous présente donc un album riche en riffs catchy, avec une rythmique offerte par une déferlante double pédale de tous les diables, et ce chant bien hargneux. Un très bon mélange de death aux mélodies et solis efficaces, de black métal haineux teinté de nappes industrielles renforçant le côté diabolique des compositions. Comme précisé ci-dessus, bon nombre d’auditeurs risquent de faire un rapprochement avec leurs collègues de Behemoth, et c’est le seul reproche qui pourrait être fait à cet album qui s’avère au final très efficace.

 

http://www.myspace.com/hatepoland

 

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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 11:34

Colossus.jpg

 

DTTH/2010

 

Le Pas de Calais. Revenons y. De par mes chroniques, vous ne pourrez que constater que ce pays qui est le mien regorge de groupes qu’ils soient métal ou hardcore. Et pour ne pas manquer à la règle aujourd’hui, je vais m’occuper du cas de COLOSSUS nous venant de Noeux Les Mines. Composé de six membres, le groupe donne dans un style tant lourd que violent, un bon brutal deathcore grind des familles. Un style tant mélodique qu’agressif grâce auquel on peut facilement percevoir que le groupe a bien la rage que leur maire soit à la tête de Noeux.(elle est facile celle là je vous l’accorde à Noeux.)

Colossus sort donc ici son 1er album chez un label qui est sur la pente ascendante puisqu’il s’agit de Don’t Trust The Hype Records qui se bouge bien le cul pour la scène du genre. A première vue, on ne peut qu’être charmé par la qualité visuelle du cd. Un cd totalement pro avec une belle pochette/livret dans le genre on s’en fout pas de l’auditeur. Un effort aussi apporté au niveau de son très favorable sachant mettre l’accent sur, comme dit auparavant, le côté lourd et les mélodies.
A noter que le groupe n’en est pas à ses débuts et cela s’entend sur l’ensemble de l’album. Colossus compte dans ses rangs d’anciens membres de Blah Keenk, de Shoemaker Levy 9, Craven, Ink Under The Blood et And The Angels Die. Rien que ça.

Dès les premières notes de « Stuck In My Ivory Tower », nous voici jeté dans la fosse aux lions. Pas de concession, les riffs assassins s’enchaînent telle une rafale de morsures directement dans la tronche, rythmiques bien lourdes et plus mid tempo s’allient à merveille, et la présence des deux chanteurs ne vous offrent aucune issue favorable. Vous voilà condamné à vous en prendre plein la tronche. Et les amateurs de buibui en auront pour leur compte, qu’ils se rassurent. S’en suit « Hammer rises » avec des changements de tempos de dingues. L’hystérie collective s’empare du combo, c’est indéniable. Le titre débute tel un défilé de mammouths survolés de deux ou trois ptérodactyles pour évoluer de manière pré-apocalyptique. Ca blaste, la double se démène, les mélodies bien lourdes vous offrent l’opportunité de succomber à cette gigue ou de tenter d’en fuir les dommages collatéraux en fuyant au plus vite. Pour faire plus simple, on se prend une bonne claque.

Jonglant quelque part entre des mélodies aérées à la Black Dahlia Murder, Heaven Shall Burn puis des passages bien lourdingues à la Carnifex, Job For A Cowboy des débuts ou encore quelques parties me rappelant par moment Skinless, nous avons ici le cocktail idéal pour mettre tout le monde d’accord.

Et l’expérience est sans merci tout au long du cd. Ces deux premiers titres cités et décrits si dessus tirent déjà les premiers traits de la torture à laquelle est condamné l’auditeur qui aura osé s’aventurer sur ces sentiers. Un côté technique bluffant montre qu’un travail considérable a été apporté aux morceaux et la richesse de variations des riffs et des rythmes ne laisse aucune place à l’ennui je pense notamment à un morceau comme « Inner Insanity » ou encore « The Alzheimer’s Project » . Au niveau vocal, c’est du grand art aussi. Les deux hurleurs se complètent et leurs gouttières respectives semblent bien se porter et ils se plaisent à chanter des hymnes à la gloire de la laideur de Pete. Et cela plait au moche Pete qui se déchaîne tel un possédé. Des rythmes un peu plus lancinants comme nous pouvons en retrouver dans un titre comme « No Signal Cellphone » avec ce moment que je citerais de Valse Deathcore juste avant de se faire aligner tel un malpropre qui aurait voulu manger à la cantine du pensionnat sans se laver les mains. La correction est bien lourde et dans le même cas, elle pique au cul. De riffs bigrement accrocheurs, je pense notamment à ce riff qui débute à partir de 1 minute 45 pour être précis. Le kiff ! Le genre de riffs qui ne me fera regretter que le lendemain ce mal de cou.

Une grosse claque générale donc. Tous les éléments y sont ! Pour résumer donc : richesse de riffs, de rythmes, ambiances pachydermiques, riffs accrocheurs, voix de bouchers se demandant souvent ce qu’elles font dans ce bouiboui, en bref, cet album explose tout. L’une des valeurs aussi que détient « Fragments » est une originalité certaine se démarquant de bons nombres de combos officiant dans le même genre. Colossus parvient à se forger sa propre identité et c’est rien que pour cela que nous ne pouvons déjà que les féliciter. Fans de Brutal Deathcore tendant vers un petit côté grindcore par moment, créatures avides de gros marteaux piqueurs, fans de la moulinette vous faisant casser des lustres, cet album est pour vous. Et je ne saurais donc que vous conseiller de tenter de checker ce groupe qui va sillonner les routes de France, de Belgique, de Hollande et d’Allemagne courant Mars avec nos collègues boulonnais de Netfastcore précédemment chroniqués dans nos pages et cela serait un euphémisme de dire que cette tournée risque de promettre un max !

 

http://www.myspace.com/colossusdeathgrind

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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 14:57

Kalodin.jpg

 

SELF RELEASED / 2010

 

 

Ladies and Gentlemen, let’s go and see what is happening musically in Asia. Today, we will deal with Kalodin, a band that has the particularity to share members both from Singapore and Nepal. We already had the pleasure to enjoy Singaporean bands here such as Absence Of The Sacred, Zushakon and Draconis Infernum. And we also know about Impiety. So here with Kalodin we can partly say that Singapore’s scene got very talentuous bands.

 

On a first hand, what is amazing here is the booklet and the cd by itself. The quality is very good and professional.

On a musical point of view, listening to this cd is very enjoyable. Kalodin offers us a very good symphonic black death metal that has influences from bands like Dimmu Borgir and other bands such as Agathodaimon but Kalodin manages to create and keep its own personality.

 

The album contains nine tracks for 42 minutes. Nine tracks where the band variates pleasure in this mix of symphonic black metal filled with heavy metal, thrash and some death metal stuff too.

Efforts are made on the melodic side. Kalodin got a talentuous way to show their technicity. Lots of heavy metal moments with solos are included to their tracks (I especially think to tracks such as “Face Of War” for example played in mid tempo where they give some folkloric aspect to their melodies.)

 

Tracks like “Forsaken Virgin Demonlord” emphasizes on this folkloric touch brought to their melodies. The riffs are catchy and the mood of this track has something very gloomy. This song is a perfect mix between a dose of violence (the beginning reminds me a bit of some Behemoth), hellish mood and a dark side of hate. Some kind of Morgul-like moments are really enjoyable.

 

“Necrophiliac” reminds me of old Cradle Of Filth stuff. The voice is variated too here and brings that famous gloomy side to Kalodin. Feels like the singer has just been haunted by some demons and is struggling against an exorcism.. Just to tell you which hate is spit by this demoniac singer.

 

“Dark Whisperer” is , I have to admit, my favourite track in this album. I had the chance to know this track in its instrumental version (thanks a lot Davin) and I have been charmed with this final version. The guitar works is enormous and Kalodin, here again, demonstrates all its technicity. This song is a real pleasure: All is various, different kind of vocals cross each other and complete themselves, the keyboards come and give an atmospheric and more lightening touch.

 

“In Glorificus Luctus (The Mourning After)” starts slowly in a unplugged way. A real calm before the storm is provided by this introduction that has some spanish touch. All is very well done in this track. The riffs are catchy, the rythms variated, the solis amazingly executed. I really enjoy the way the track is reaching its energic side and the symphonic touch of that track. A fist rising and headbangable song that we have here. Very good job dudes!

 

 

So the whole album is a real kick in the ass. The band succeed in offering to the listener a great dose of brutality. A grim brutality with catchy melodies. Their black/death metal is a real pleasure to hear and I bet to see on stage. Recently and unluckily, their singer had to leave the band but no worries, they are still alive as they re about to tour in Nepal this month with sessionists from the band Garudh. So please people, just visit their myspace and have pleasure while listening to their killer masterpiece!

 

www.myspace.com/kalodinsic

 


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14 octobre 2010 4 14 /10 /octobre /2010 13:30

coverkariotype1024x768.jpg

 

 

UNDERCLASS RECORDS/2010

 

 

 

NecropsyNecropsy ! Lorsque il m’a été demandé de chroniquer ce groupe, je pensais avoir à faire aux teutons ou encore aux polonais. Que nenni ! Nous avons ici un Necropsy de France et plus précisément de la région de Tours. Totale découverte pour moi donc. Et pourtant ce groupe n’est pas né d’hier : formés en 1998, ils signent déjà avec « Kariotype » leur 2ème album officiant dans un brutal death que je qualifierais d’assez new school. Donc, même sans première écoute, on peut constater que ce groupe n’en est pas au stade de novice dans la mesure où l’on peut noter qu’ils se sont déjà produits sur scène avec des groupes tels que Avulsed, Origin, Entombed pour ne citer qu’eux.

 

Dès le premier titre, ça envoie bien. Riffs agressifs, hurlements et grognements et que dire de cette déferlante double pédale ?

Moments assez thrash aussi bien accrocheurs. Un petit côté Depraved je trouve. Variations de riffs et de rythmes, rien que tout ce petit cocktail vous scotche au mur.

L’album continue dans cette lignée avec des moments plus « core » sur certains morceaux et ça envoie du bien lourd et du brutal. Le batteur se fait plaisir en matière de blast beats et le chanteur fait tourner la gouttière gutturale à souhait. Si je ne m’abuse nous avons là à faire au frontman (ou ex vu que je ne connais pas l’actualité du groupe) de Happy Face. Mélodies accrocheuses, je pense notamment au morceau Infini qui est l’un de ceux sur lesquels j’ai le plus pris mon pied avec notamment sa partie très buiibuiiesque comme je les aime. Dave Rotten d’ Avulsed est il dans la place ? J

Par moment un petit côté Dying Fetus/ Entorturment  notamment au niveau « core » et de l’alternance des vocaux et aussi des tempos rapides et agressifs puis des parties plus mid tempo apportant une lourdeur aux titres. Pour apporter une nouvelle comparaison (pardonnez m’en) certains moments m’ont aussi rappelé Inhumate de par ce côté énergique et puissant.

 

L’album se clôt au bout de presque 40 minutes avec « DNA 666 » à l’intro jazzy et poursuivant le cours du plein dans ta face. Toujours du riff efficace, de la violence en barre et de la gutturalisation en veux tu en voilà. Un bon break à la basse avant de se reprendre une bonne dose dans la tronche pour vous achever. Puis en guise de bonus track un petit délire d’un de leur titres passé au format 45 tours.

 

Un bon petit album même si certains reprocheront au groupe de ne pas faire dans l’originalité. Certes cet album ne révolutionnera peut être pas le milieu, mais il a l’honneur de nous mettre d’accord sur le fait qu’il balance ce qu’il faut comme il le faut. Alors désormais, hâte de voir comment ils canalisent cette énergie sur scène. A supporter !

 

 http://www.myspace.com/necropsydeathmetal

 

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5 septembre 2010 7 05 /09 /septembre /2010 12:26

jtemmerde.jpg

 

PUTRIDE ATTITUDE RECORDS/2010

 

 

 

  1. 1.Pays de Merde
  2. 2.Dechavanne va t’faire enculer
  3. 3.Relooké par M6
  4. 4.Sale Flic
  5. 5.République= Machine à Fric
  6. 6.Génération Anti-Diam’s
  7. 7.Ultra Violence Verbale

 

 

Cyber Punks et Grindeux, levez vous ! La démo qui suit devrait vous faire plaisir. Sorti tout droit de Calais, J’t’emmerde de par son nom met déjà les choses au point : nous savons que nous n’aurons pas à faire à un projet dans la lignée d’Evansescence ou Tokio Hotel.

 

Ici, on se déguste une bonne dose de Grind/ Punk cyber offert par le sieur Old Dirty Bongmasta (connu aussi pour ses autres projets Boggy Bong, Insane Consanguineous Farmer, K-nnibal Proktolog,etc… mais aussi fondateur et gérant de Putride Attitude Records).

 

Pas d’instruments réels ici, le bougre fait dans la M.A.O.(Musique Assistée par Ordinateur). Un projet assez minimaliste donc aux riffs et rythmes synthétiques.

Minimaliste oui. Esprit bien punk et éléments grind, chansons courtes, riffs simplistes, utilisation (par moment de pitschifter) ou encore paroles qui balancent à tout va. Personne n’est épargné, jugez vous-même par les titres.

 

Le tout s’avère très basique mais c’est l’effet escompté. Le bonhomme se fait plaisir et se fout que ça plaise ou pas. Pour ma part la formule a bien pris.

 

Vocalement donc, un mélange de voix. De registre assez oï dans l’ensemble mais la haine se déverse aussi au travers d’un pitschshifter. Rythmiques typiquement punk/grind et riffs à 3 accords, il est sûr que les fans de Dream Theater et consorts n’en seront pas fans. J’t’emmerde s’avère comme un échappatoire contre tant de choses qui ont le don de foutre en rogne. Et si t’aimes pas… j’t’emmerde ! (Ok je vous l’accorde, elle était facile).

 

Sept titres pour se faire plaisir, treize minutes où ca balance dans la tronche, il est à noter que cette 1ère démo est disponible en téléchargement gratuit. Je le répète donc, amis cyberpunks grindeux, jetez vous sur J’t’emmerde !

 

http://www.myspace.com/emmerde

 

 

 

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5 septembre 2010 7 05 /09 /septembre /2010 11:05

Godsized -EP Artwork

 

AUTOPRODUCTION/2010

 

 

Godsized! Ce nom ne vous parle peut être pas encore. Formés en 2006, ce groupe nous propose ici son 2ème EP officiant dans un style southern heavy rock/metal.

A la vue de cette étiquette, je vois accourir tous les fans de DOWN, CORROSION OF CONFORMITY et ils n’auront pas tort.

A l’écoute des premières notes, on mettrait sa main à couper que ce groupe nous vient tout droit de la Nouvelle Orleans ou du Texas. Que Nenni, ce quatuor nous arrive tout droit de la Perfide Albion.

 

Trois titres donc offerts par ce groupe, et trois titres qui sentent bon le whisky, la poussière ainsi que le pneu de Harley.

 

Le titre éponyme « The Phoney Tough and The Crazy Brave » démarre déjà bien fort. Roulements de batterie et riffs tant burnés que groovy à la manière d’un Black Label Society des grands jours. Un bon mix entre BLS donc puis un petit côté Pantera par la même occasion au niveau rythmique. Du point de vue vocal, des intonations rappellent Chris Cornell (SOUNDGARDEN entre autres.)

Un premier titre de bonne qualité et très entêtant, le genre de chansons à se passer au volant de sa caisse en fonçant droit sur la route 66.

 

S’en suit « So I’m Told ». Celui ci s’avère un tantinet plus posé et plus accessible pour ainsi dire, et nettement plus tourné rock. Le parfait mix entre BLS et Soundgarden. Plus posé mais une énergie s’en dégage et c’est cette énergie qui fait la force de ce quatuor. Un bon travail est apporté sur le côté mélodique et des solis renforcent le côté groovy de leurs compos. A noter que ce EP bénéficie d’un très bon son. La structure de « So I’m Told » reste assez simple et le refrain très sing-a-longuesque. C’est ça qu’est bon !

 

« Bleed On The Inside » est le troisième morceau venant conclure les seize minutes de ce EP. Des riffs du diable, le début de ce morceau puis sa rythmique me rappelant d’ailleurs la chanson « Bleed For Me » de B.L.S. agrémentée ensuite d’une touche plus proche de CORROSION OF CONFORMITY. Les riffs collent toujours en tête et cette bonne odeur de Jack Daniel’s revient vous chatouiller les narines. Enormément de feeling aussi dans la voix de Glen.

 

Chers lecteurs à la recherche de bon southern rock metal, fans de toute la vague DOWN, C.O.C. et de B.L.S., enfourchez votre moto et écoutez au plus vite ce 3 titres qui ne pourras que vous ravir. Ce EP m’a été bien sympathique, mes voisines d’en souviennent d’ailleurs. Keep It Groovy !

 

http://www.myspace.com/godsized

 

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2 septembre 2010 4 02 /09 /septembre /2010 18:57

MOGHAN-RA.jpg

 

 AUTOPRODUCTION- 2010

 

 

Messieurs dames, voici venir Moghan Ra. Formés en 2008, ce groupe nous vient d’Antibes. Avec « Golden Hell », ils signent leur 1er EP dans un style oscillant entre Metalcore et Deathcore.

Pour être plus précis, je dirais que le combo utilise des éléments des deux genres. Un côté mélodique assez Metalcore mais pas assez de voix claires (pour autant dire pas du tout) pour en être, et des parties lourdes quant à elles bien Deathcore.

Six titres donc, dont une intro, pour un peu plus de vingt minutes d’airs et de mélodies entêtantes agrémentées de chants bien efficaces et de rythmes variés.

 

Une intro totalement instrumentale vient tirer un bref portrait de ce qui nous attend, une montée progressive mêlant mélodie et riffs puis rythmes plus syncopés puis « From Ashes » vient suivre. Une influence bien death suedois old school  à la At The Gates se fait sentir dans ce morceau déjà bien efficace pour une première mise en appétit. Variation de rythmes et breaks intéressants, voix hargneuse appuyée par une autre plus massive : le tout s’avère tant efficace que bien foutu. On se prend au jeu de par ce premier titre et l’on se joint au pit !

 

Puis « The Suffering », avec ce petit côté Killswitch Engage avec toujours ces mélodies qui restent dans le crâne telles des tubes de l’été sauf que ces mélodies là sont très agréables à conserver dans la cervelle. Changements de rythmes, du mid tempo aux parties mosh pit, la double pédale qui déroule à tout va et tout le reste du groupe qui se fait plaisir et qui le font partager.

 

« Psychotropia », lui, vient vous mettre les points sur les I et dans la gueule dès le départ. Oh mon dieu, aidez moi : ma tête se décroche. Les mouvements se font sentir de plus en plus, me voici vacillant, que dis-je ? Headbanguant !

 C’est énergique et toujours aussi mélodique. Osons, osons : ce groupe fait dans le catchy et possède plus d’une corde à son arc. (Ok, je vais avouer que là le jeu de mot est capillotracté).

Un bon solo des familles vient faire le pont dans ce morceau, dans l’ensemble rien n’est à reprocher au groupe au niveau technique.

 

Le titre éponyme du cd, le cinquième sent toujours aussi bon le death old scool suedois. (Décidemment, vous allez me trouver un peu vieux croûton à vous ressasser ce style héhé mais j’assume). Il n’y a pas à dire, Moghan Ra se démerde plutôt bien et dégage une énergie indéniable. A noter que le son est bien bon pour une première démo.

Puis la fin arrive déjà avec le titre « Moghan Ra ». Toujours bien rentre dedans, jonglant entre parties rapides et parties plus mid tempo, un morceau qui doit faire son effet en concert. A vérifier !  

 

Voilà, c’est fini. Et c’est bien dommage. Moi qui avait tendance à trouver que beaucoup trop de groupes Metalcore se ressemblaient beaucoup pour certains (même si je le répète ici le groupe tend plus vers un Deathcore mélodique), je me suis pris au plaisir à l’écoute de « Golden Hell ». Je ne pourrais donc que conseiller ce EP, à tous les fans de mélodies accrocheuses et efficaces, aux fans de Deathcore de Metalcore ou encore de Death suedois mélodique (ah le revoilà avec son Death old school le papy !). Un EP donc très encourageant pour la suite pour ces antibois qui doivent envoyer du gras en concert. Qu’on les supporte nomdidiou !

 

http://www.myspace.com/moghanra

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2 septembre 2010 4 02 /09 /septembre /2010 18:47

photo1.png

 

 

-Hello les gars et tout d’abord bienvenue dans nos pages. Vous est il possible pour démarrer cette interview de nous présenter Antropofago depuis sa création à aujourd’hui ?

 

Gordon: Bonjour! Le projet Antropofago a commencé vraiment en 2009.Après une belle galère pour trouver des bons musiciens pour mon projet, on s'est retrouvé avec ce line-up, qui a juste évolué au poste de batteur. Une démo est sortie en début d'année, ainsi qu'un clip et trois titres bonus. On attaque les concerts le 2 octobre grâce a l'asso KICKASS prod.

 

Melmoth: Pour ma part, je suis dans le groupe depuis moins d'un an. J'ai répondu à une annonce, et le jour même de mon audition, j'ai enregistré la démo. Depuis, nous avons fait un clip (« Ravenous »), et enregistré trois titres bonus en attendant l'album, album que nous sommes en train de peaufiner. Robin (batterie) nous a quittés, et on a trouvé un autre batteur en la personne de Vincent.

 

 

-Vous officiez dans un style brut de décoffrage tant technique que rentre dedans. Vous savez mélanger parfaitement un côté crade et old school avec un côté technique donc et plus actuel : quelles sont influences ?

 

Gordon: Perso j'aime autant le coté crade et violent de Hate Eternal, que les mélodies de Death et Loudblast, qui restent pour moi deux influences essentielles! Faire du brutal tout en gardant un coté mélodique.

Dernièrement, Obscura m'a vraiment retourné la tête. Je m'éloigne de plus en plus des groupes "technique pour technique". La technique doit être au service des chansons, des mélodies, de l'intérêt général.

 

Melmoth: Nous recherchons toujours l'originalité, qu'elle vienne de ma voix atypique dans ce style ou des parties de basse en avant, peu fréquentes chez la plupart des autres groupes. Varier et surprendre, c'est notre ligne de conduite.

 

 

-Vos goûts musicaux ne sont-ils que purement métalliques ou alors vous avez aussi d’autres goûts en dehors de ce milieu ? Avez-vous déjà eu en votre possession la cassette de ‘Début de Soirée’ par exemple ?

 

Gordon: HAHAHA Angélique ça va se payer!!!

Je suis un gros gros fan de variété des années 70/80/90.

J'ai eu bien pire que "début de soirée"... Mais j'assume!

Je suis très fan des Wriggles, Volo, Renaud, Goldman et bien d'autres choses inavouables!

 

Melmoth: Personnellement, je n'écoute que du Metal. Mais je suis par ailleurs un fervent admirateur des textes de Renaud et Brassens.

 

 

-De quoi traitent vos textes ? Êtes vous à fond dans les films d’horreurs/série Z ? Si oui quels sont vos incontournables ?

 

 

Melmoth: Pour la démo éponyme, mes textes ont tous été volontairement axés sur l'anthropophagie. Ce fut de même pour les trois titres d'après. Une dose d'humour, un peu de gore (beaucoup, même), des allusions à des films qui m'ont marqué (Ravenous – A.Bird – 1999), ou pour Cute Enough To Eat un épisode des Masters Of Horror (The Washingtonians – P.Medak – 2005). Pour le thème général, je me suis bien évidemment inspiré du film de Joe D'amato (1980), mais aussi d'autres incontournables du genre, comme par exemple le célèbrissime Cannibal Holocaust (R.Deodato – 1980) ou des films plus décalés, comme Cannibal The Musical (T.Parker / M.Stone – 1993).

 

Pour les lyrics des albums à venir, nous avons décidé d'aborder des thèmes moins superficiels. Ainsi, « Timor Oris » traitera des phobies, et son successeur « Furor Oris » traitera de la folie.

 

 

-Pour vous quels sont les bons ingrédients nécessaires pour mijoter un morceau efficace ?

 

Gordon: Varier les patterns drum avant tout! Trop de blast tue le blast. et je varie les techniques de guitare aussi. Je me fais plaisir avant tout. Mélanger autant des riffs en rebonds, double croche a burne, tapping a 4 doigts, riffs lourds... on a même un arpège!!

 

Melmoth: Pour les lyrics, j'essaye de me démarquer en essayant de les faire le plus accrocheurs possible, de manière à ce que les refrains soient « retenables » où même « chantables-sous-la-douche ». C'est un pari osé pour du Metal Extrême, mais j'ai l'impression que sur « Timor Oris », quelques morceaux ont ces caractéristiques-là.

 

 

-Comment se porte la scène montpelliéraine et aux environs ? A quels endroits conseilleriez vous aux groupes de France et d’ailleurs d’aller jouer par chez vous ?

 

Gordon: Ma foi... en Metal extrême ce n’est pas la joie. Je ne connais pas

d’autre groupe de Death comme nous dans le coin.

Mais il y en a dans d'autres styles, comme Veils of perception, Omega et d'autres qui assurent bien!

 

Melmoth: Pour ce qui est d'accueillir des grands groupes, Victoire 2 ou le Zénith s'y prêtent, mais je préfère de loin le cadre plus intimiste du Rockstore par exemple.

 

 

-Avez-vous eu la chance de participer au dernier Hellfest ? Si oui quels ont été vos coups de cœurs/déceptions ?

 

Gordon: Nan, mais j'aurai bien aimé voir Obscura!

 

Melmoth: Je n'ai pas pu y participer, par manque de thunes. Et je dois reconnaître que sur Youtube, ça a moins de classe...

 

 

-Que pensez vous du phénomène webzine ainsi que d’internet comme moyen de communication pour votre groupe ?

 

Gordon: C'est un moyen énorme de promouvoir des petits groupes comme le notre!

J'ai énormément de respect pour tout votre travail.

Grâce a vous et vos collègues, on a eu droit a une quinzaine de chroniques, quelques interviews, on a fait des rencontres.

Sans vous, et sans les outils actuels (Facebook, Myspace, Reverbnation...) on n’aurait pas l'exposition qu'on a. Donc jusque la, que du positif!

 

 

-Quels sont les projets à venir pour Antropofago ? Un album ? Une tournée ? Autrechose ?

 

Gordon: Déjà, un album! Il s'appellera « Timor Oris », contiendra 10 titres de Death brutal et varié. Ensuite on va le défendre sur scène le plus possible.

Et s'atteler au second album, qui est déjà composé a 99%.

Un second clip n'est pas à exclure!

On a aussi tout un travail avec notre Luthier Hugo Mermet Bouvier qui est en train de me faire un second custom, après la modif' de ma Jackson Kelly. Et un énorme projet avec lui courant 2011.

Un endorsement avec la Marque d'amplis NOS (Name of Sound) est en cours aussi... Que du bon!

 

Melmoth: Nous sommes aussi à la recherche d'un label.

 

 

-Merci à vous d’avoir pris le temps de nous répondre. Le mot de la faim (de chair humaine) vous appartient !

 

Gordon: Merci a ceux qui nous soutiennent depuis le début.

   Prenez le temps de venir écouter la démo et les titres bonus sur le Myspace, c'est gratuit, téléchargeable gratuitement et pleins de choses sont a voir sur le site aussi!

Merci a vous pour votre travail, votre soutien, et d'avoir prit du temps pour organiser cette interview. Je vous envoie l'album dès que possible!

 

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9 août 2010 1 09 /08 /août /2010 17:25

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2009/ ELECTRIC EARTH

 

Les Vikings débarquent dans nos pages. Et de quelle manière ! Avec un bon stoner/doom proposé par ces suédois! Inutile de vous préciser que je suis très friand du style.

Ocean Chief  signe avec cet album répondant au nom de « Den Förste » son 3ème opus en 5 ans. A noter aussi qu’ils ont auparavant déjà sorti un split avec Kongh et Runemagick ainsi que deux démos.

Autant dire que les scandinaves ne sont pas des débutants. Composés d’un batteur/chanteur, d’un guitariste et d’un bassiste (un claviériste est venu renforcer le line up en 2010), Ocean Chief nous démontre qu’il ne suffit pas d’être toute une troupe pour proposer quelque chose de très efficace.

Trois titres. N’ayez crainte, l’album ne dure pas 10 minutes, ni 3 car ils ne donnent pas dans le grindcore/powerviolence, mais environ 50 minutes. 3 titres tant longs qu’hypnotiques à la lourdeur pachydermique.

Pachydermique. Oui ! Le mot est lancé. Le même effet que de se prendre le marteau de Thor en pleine face.

Trois morceaux donc dont le premier Den Förste débute les hostilités. Intro à la basse et batterie down tempo, la grande puissance du dooooom s’enclenche. Riffs de guitares qui raviront les fans des premiers albums de Cathedral, la voix légèrement en retrait, voix qui d’ailleurs me fait penser par moment à Unearthly Trance, l’ambiance est bien lourde, que dis je ? Massive. Evolution planante et assez psychédélique en milieu de morceau avec des dissonances vous triturant un peu plus le cerveau, on prend plaisir à ‘tripper’. Le courant nous transporte doucement et nous flottons vers d’autres horizons, puis la houle s’emporte petit à petit avant de déboucher sur un riff aux allures très sabbathiennes, d’un groove sans nom et nous voici pris au piège d’un mouvement automatique de la tête de haut en bas le tout accompagné de sonorités de fond bien hypnotiques qui viendront conclure ce morceau. Déjà par ce premier titre de plus de quinze minutes, le plaisir est enclenché.

 

La croisière se poursuit avec le morceau Tomrum basé sur un riff répétitif mais pourtant bien efficace, l’âme de Y.O.B. flotte au dessus de ce morceau. Toujours dans un registre down tempo et ce n’est pas pour déplaire. On se laisse très facilement transporter par la mélodie et les lignes de chant, les amateurs de doom old school devraient être ravis je pense. Vocaux clairs et gutturaux s’alternent, toujours en second plan, et retour à cette dissonance qui n’aidera pas les usagers de substances illicites à redescendre, et même les plus sobres n’en reviendront pas tant l’emprise de l’ambiance est inévitable.

Puis s’en suit le dernier morceau,  Sång  débutant sur des airs de Crowbar en plus lourd (et oui on le peut). Morceau le plus long puisqu’il dure plus de vingt minutes, et morceau qui s’avère être le plus varié des trois. Le bateau dans lequel nous mène Ocean Chief tient décidemment bien la route, le psychédélisme est toujours de mise au milieu du morceau, notes simplistes mais qui sont toujours autant de bon effet, l’instrumentation prédomine dans cette chanson, que du bonheur en soit. Les scandinaves résident ici maîtres de leur art et les maîtres de l’océan nous rassurent dans cette embarcation dans laquelle ils nous mènent. On se laisse aller, et ne cherchons après aucune bouée de secours, on se laisse porter par ce morceau bien lourd aux relents atmosphériques. Le courant passe entre l’auditeur et Ocean Chief, tout au moins, c’est l’effet qui m’a été offert jusqu’à la fin de ce titre, par conséquent de cet opus.

 

Amateurs de bon doom très planant, à la recherche d’une nouvelle vague, prenez place dans le vaisseau Ocean Chief. Laissez vous porter par l’alternance de lourdeur et d’un côté atmosphérique  et plongez vous dans cet album qu’est « Den Förste ».

Trevlig resa !

http://www.myspace.com/oceanchief

 

 

PS: Vous pourrez retrouver  également cette chronique sur Magic Fire Music Webzine.

 

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9 août 2010 1 09 /08 /août /2010 16:53

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