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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 11:01

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AUTOPRODUCTION /2011

 

 

Crud. Inconnus au bataillon. Et au vu de leur pochette ultra kitsch, typiquement nippone avec Jane et Sheetah à tête de mort qui lui jappe au nez, je m'attendais à un groupe sorti tout droit du pays du Soleil Levant. Un album qui compte 9 titres mais quand on nem on ne compte pas.

 

Que Nenni... Ce groupe nous vient en fait de Detroit aux States. Et en me penchant un peu plus sur le parcours du groupe, j'ai pu constater qu'ils comptaient parmi eux en fait le chanteur de Sponge officiant dans un style plus post-grunge.

Crud fait plus dans un rock assez electro teinté d'indus.

 

Les premières notes de l'album tirent les premières couleurs sur un ton assez barré de par son début. Un petit côté Pattonien quelque part mais aussi un côté à la Shewantsrevange. Un ensemble plutôt catchy, entrainant et entêtant avec des guitares assez pêchues. Des breaks un tant soit peu martial dans le rythme et un retour à ce côté légèrement dancefloor.

 

« We'll Not Be Broken » suit avec un son de gratte que ne renieriait pas tout fan de Q.O.T.S.A. maintenant toujours ce côté electro/indus. Clavier et backing vocals féminins venant renforcer ce côté bigrement entêtant comme dit ci dessus. Et je crois qu'il va falloir vous faire à ce mot car c'est ce qui résumerait parfaitement cet album. Le êtit côté stoner pop (surtout vocal) me rappelle par moment les suédois de Sparzanza.

 

« Baalam' Ass Speaks » remet le côté très indus et ce côté Ministry en avant. Alternance vocale homme/femme, rythmique saccadée bonne petite formule pour ne pas vous laisser le cul collé à la chaise sans quelques petits accompagnements de la tête. Un petit côté Waltari sans le côté heavy se fait sentir dans ce morceau.

 

Puis « Monster A Go Go » arrive s'avérant la plus dansante, le mot est lâché. Les accents electro goths sont très prononcés et le refrain quant à lui est vocalement suave. Il est sûr que les fans de brutal death n'aimeront peut être pas mais Crud a caché dans ses morceaux une potion où je ne sais quoi qui fait qu'il est très difficile de se débarrasser de la mémorisation des morceaux à votre cerveau.

 

« The Devil Is A Patient Man » et ses tons Rob Zombie me fait aussi penser à Flying Pooh que nous avons eu la joie de chroniquer déjà dans nos pages. Rythmique foutant la pêche, impossible de rester indifférent.

 

« I'll Be Damned », ma préférée. Excellents couplets avec ces variations vocales, une maîtrise parfaite sur tous points de vue. Un refrain bien chiadé, cette impression que ce groupe tout au long de cet album nous propose uniquement des titres qui pourraient faire guise de single. Un côté chaleureux et prenant se fait ressentir de par les mélodies et l'ambiance amenée vocalement. C'est très riche je vous l'accorde.

 

« The Man Goes Down » ou pour résumer la rencontre entre Al Jourgensen et Josh Homme. Genre de morceaux qui feront énormément plaisir aux fans des 2 groupes des artistes cités.

 

« Fire » revient sur la touche la plus barrée de l'album. Comment dire ? Un style qui s'aiguille du côté Samba/ Rock. Bien barré. Cuivres, Percussions tout y est. Sans doute le morceau qui se démarque des autres tout en maintenant le plaisir auditif.

 

« Die With The Sinners », vient clore cet album gardant l'esprit fidèle aux autres morceaux. Toujours aussi facile d'écoute ce bon indus rock très 'n'roll.

 

Un album tant surprenant qu'appréciable. Moi qui n'avait entendu parler d'eux ni de Dave ni d'Adam, je dois avouer avoir été bien agréablement surpris. Un cd qui a le don de mettre la pêche... Crud, retenez leur nom !

 

 

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