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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 22:58

Carnifex-Until-I-Feel-Nothing.jpg

 

VICTORY RECORDS/2011

 

Carnifex. Est il bien nécessaire de les présenter ? Tout au moins aux férus de la scène deathcore ? Formés en 2005, ce groupe américain a déjà su prouver qu'il détenait toutes les armes nécessaires à infliger une sévère branlée auditive au cours de trois albums. Et c'est donc leur 4ème rondelle qu'ils proposent ici afin d'en trouer plus d'une à un auditoire même averti.

 

Le ton est donné, vous voici donc prévenu. Une tuerie introduite par « Deathwish » durant laquelle la lourdeur pachydermique est déjà de mise dès les premières notes. Le genre de mosh-part qui prévient que tout va vous exploser en pleine face et c'est bel et bien le cas dès « We Spoke Of Lies ». Du blast à gogo, du riff dantesque et de l'alternance vocale à foison. Entre la grosse caverneuse couillue et l'ultra criarde bien haineuse.

 

Le genre d'album qui vous assomme et vous laisse sur le cul un peu à la manière du type qui se prend une raclée dans la pub Fisherman's Friend. Pas de concessions et pas de chichi, on fait ici dans l'efficace. Que dire du riff ô combien épique qui introduit « A Grave To Blame » ? Quelles critiques apporter à ce morceau qui a le don de rester en tête. L'efficacité d'une moissonneuse batteuse dans un champ de blé de dix mètres carrés, l'énergie d'un uppercut de Mike Tyson, l'agressivité d'un pitbull laissé libre dans un poulailler.

 

Carnifex parviennent à varier les ambiances et apporter un petit côté encore plus malsain par le biais de petites nappes de claviers apportant un côté assez original et les démarquant de certains de leurs confrères de la scène.

Une chose qui me plaît chez ce groupe aussi est ce côté épique qu'ils arrivent à agrémenter à leurs morceaux au niveau du riff.

 

On fait ici dans l'album de malade, rien à jeter. Juste tout à se prendre dans la tronche. De la dynamite en barre.

Quelques petits moments de répits que l'on retrouvera par exemple dans « Creation Defaced » histoire de montrer que dans le fond nous n'avons pas à faire à des brutes totales mais c'est sans compter sur un regain de brutalité juste après.

« Never Forgive Me » ou ce qui est le morceau qui m'a le plus botté. Et autant vous dire que le choix fut difficile. De la lourdeur à souhait, du décrochage des cervicales, de la pure folie. Le genre de morceau qui fait remonter toute votre rage interne, qui vous donne envie de coller une sévère raclée à l'être qui vous répugne le plus.

 

L'album se termine avec « Curse My Name » qui se démarque pas mal des autres. Un côté prédominant au niveau des claviers. Un morceau qui semble sorti tout droit de la scène black metal scandinave tout en conservant biensûr la touche Carnifex. Des riffs emplis d'épicité encore une fois, une richesse indéniable d'idées au niveau des mélodies et des rythmiques, bref un pur morceau encore.

 

Un album qui en laissera plus d'un sur le carreau. Les fans de Carnifex auront le plaisir de retrouver avec ce 4ème album ce qui m'a paru être un mélange des trois précédents. De l 'efficacité, de la lourdeur, un son excellent, de la pure violence bien construite, autant dire que les titres de cet opus doivent foutre une sacrée branlée sur les planches. Tout est dit, je vous aurais prévenu.

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