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15 novembre 2007 4 15 /11 /novembre /2007 00:34

Découvrez en avant-première des images exclusives du DVD d' Amphitryon :

http://www.amphitryon-music.com/Site/animations/animation3.html

DVD en cours de réalisation par :

Elixir « Agitation visuelle » (A. Dhennin & E. Desbonnet)

Victoires de la Musique 2007

* * *

LIVE
 

Amphitryon a joué aux côtés de groupes de référence internationale :

After Forever, Shaman, Finntroll, Saxon, Paradise Lost et Therion !!!

 

~ Octobre 2007 – Vailloline ~

« Amphitryon a partagé l'affiche avec des groupes tels que Paradise Lost, After Forever ou Therion, et en voyant leur prestation, on comprend pourquoi. »

 

~ Octobre 2007 – Soilchronicles ~

« un moment de jouissance musicale »

 

~ Avril 2007 – Nath-Ürlich ~

« sur scène Amphitryon prend toute sa mesure »

 

~ Mars / Avril 2007 – Underground Investigation ~

« AMPHITRYON nous a [...] plongés pendant près de trois quart d'heure dans un univers sombre, esthétique et mystique à l'aide de compos très sophistiquées et hyper bien construites : un régal ! »

 

~ Février 2007 – Magic Fire Music ~

« Une claque !! Un son ENORME ! Un mur en pleine face !!! »

 

 

Thomas Vikström (THERION) a tenu à féliciter AMPHITRYON pour sa prestation au RaismesFest 2007 :

 

"Hello guys!!

Just wanted to say thank u for a great gig in Raismes!!

I was watching your gig and I think it was fantastic!! Thank you guys!!!"

* * * 

www.amphitryon-music.com 

www.myspace.com/sumphokeras

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15 novembre 2007 4 15 /11 /novembre /2007 00:32
Amphitryon en concert

Vendredi 30 novembre 2007
Les 4 Ecluses - Dunkerque (Fr)

Amphitryon +The Old Dead Tree +Liturgy of decay +Markize

Rue de la Cunette
59377 Dunkerque

Prix : 12 € + COM / 14 € sur place

Ouverture des portes : 18 h 00

Infos/Réservation : contact@edenrecord.com

----------------

Site :
www.amphitryon-music.com

MySpace :
www.myspace.com/sumphokeras
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15 novembre 2007 4 15 /11 /novembre /2007 00:13

averse-fly.jpg

Au sein de Yargla, on est plutôt anti-conformiste. Mais parfois, il faut savoir se servir des vieilles recettes : pouvez-vous nous présenter le groupe ?

 

Tim : Averse existe depuis 2002 et s'est formé sur les cendres de mon premier groupe. J'ai répété avec notre premier bassiste, Thomas (mais pas le même qu'actuellement), dans sa chambre pendant quatre mois, avant qu'on accouche de nos premières chansons. Après avoir remonté un groupe avec mon frère Colin à la batterie et un deuxième guitariste, on a incorporé un claviériste qui touchait un petit peu le violon. Les trois-quarts de ces membres finissent par partir, et on accueille dans le groupe Rémi à la basse, Huang-Jun au violon (tout fraîchement arrivé de Chine) et enfin Barbara, une flûtiste. On tourne pendant un an avec une guitare seulement. Puis re-changement de line-up (bye-bye la flûte) et arrivée de Thom à la basse et de Fran qui au départ avait été contacté uniquement pour nous enregistrer... Ce qu'il a finit par faire aussi, c'est lui qui est responsable de l'enregistrement du E.P. J'écris les textes et structure les chansons seul, puis elles sont soumises au groupe, et les arrangements se font soit en répétition, soit en session de travail à deux. L'album qui se prépare sera d'ailleurs plus représentatif de ce mode de fonctionnement puisqu'on y trouvera des arrangements par Fran, par Thom, et même par Colin dont certains rythmes ont directement influencé la composition. Ce n'est pas le cas sur le E.P. car Fran venait d'être intégré au groupe par exemple. Nous pratiquons une musique qui se revendique de la musique metal, de la musique progressive 70's et avant-gardiste mais aussi de la folk, du rock et même de la pop.

 

Expliquez-nous votre concept qui, pour l'auditeur moyen, paraît plutôt opaque...

 

Tim : Averse est une musique de l'ordre du ressentit. L'Averse est la représentation de tout ce à travers quoi tu passes pour ce que tu aimes, et ce pour quoi tu as l'impression de te lever chaque jour. Chaque instant de notre vie est conditionné par cette sorte de combat, parfois difficile, parfois jouissif, qu'il faut embrasser pour ne pas s'abandonner à soi-même.

 

Colin : Ces différents moments d'une vie sont retranscrits dans chacune de nos chansons, chacun de nos passages. Chaque mélodie, chaque riff, chaque rythme retranscrit une émotion.

 

Fran : Averse a ceci d'intéressant, entre autres, justement de proposer une musique qui essaie de créer ses propres codes en empruntant des chemins déjà existants (progressif, black...). On est plus à mon sens dans la narration, dans le voyage et la description de paysage, que dans la chanson, au sens chanson couplet/refrain qui suit un processus visant à stabiliser l'auditeur et à la maintenir dans un certain confort. Averse, je pense, se situe au contraire plus dans le ressenti, comme le dit Tim, c'est à dire la lumière et l'ombre qui vont grandir en vous à l'écoute de tel ou tel passage ; on est plus dans une chronique musicale, dans une histoire qui se développe et vit sa vie selon ses propres critères.


Dans la chronique, je parle d'une forte ressemblance à Solefald (ce groupe étant d'ailleurs à l'origine de notre rencontre virtuelle). D'accord ou pas ?

 

Tim : Totalement d'accord, même si on essaye de se détacher de plus en plus de nos influences ! Dans les albums qui ont vraiment changé la donne pour moi, je compte clairement "In Harmonia Universali" (avec "Orchid" d'Opeth, les derniers Borknagar, "Brave Murder Day" de Katatonia ou encore Agalloch...). Solefald est un groupe intelligent qui ne confond jamais ambition et prétention. Les deux personnalités de ce groupe sont très fortes et ce sont des musiciens très inspirés. J'apprécie aussi beaucoup les paroles/poèmes de Cornelius ("Epictetus And Irreversibility", "Speed Increased To Scaffold", ou encore la récente aventure islandaise de notre ami Bragi).

 

Quels sont les retours sur votre EP ?

 

Tim : Globalement très positifs. Nous avons quelques retours moyens concernant la production. Nous sommes d'ailleurs d'accord là-dessus, même si nous pensons tous que ça reste très correct pour une auto-prod enregistrée pour la majorité dans un appartement... En ce qui concerne la musique, nous sommes plutôt flattés de ne laisser personne insensible même si, comme tu l'as dit, le concept apparaît un peu "opaque" à certains.

 

Colin : Cela fait vraiment plaisir de voir que certaines personnes apprécient notre musique et sont capables d'y jeter une oreille attentive, objective et intelligente. Ce genre de retours positifs nous flattent, ils nous motivent à faire encore mieux et à repousser nos limites.

 

Selon vous, que doivent proposer un groupe et sa musique pour être dignes d'intérêt à l'heure actuelle ?

 

Tim : Un violon ? (Rires). C'est très classique comme réponse, mais je pense qu'il suffit juste que la personnalité s'impose à travers toutes les facettes de l',,uvre. Ce n'est pas la technique, et pas non plus le nombre de fois où tu claques un contretemps dans un morceau qui en fait quelque chose d'intéressant. C'est ce qui passe à travers tout ça. Le frisson du partage. Prends Neurosis, par exemple...

 

Colin : Je crois que tout est dit. Je suis d'accord pour dire que le sentiment ressenti à l'écoute d'un groupe est très important, mais il est parfois possible d'apprécier la musique simplement pour la technique des musiciens, ou encore la pure complexité des morceaux... Mais le sentiment véhiculé reste primordial. On trouve toutefois des groupes réunissant toutes ces caractéristiques ! Meshuggah, Textures, par exemple...

 

Fran : personnellement j'aime les groupes qui injectent de la lumière et de l'accessibilité dans leur projet, même très extrême. Et l'inverse. Plus on cultive le mélange, plus on s'ouvre de portes. Récemment, The End m'a marqué. Personnellement, j'aime bien sentir chez un groupe de la simplicité. Même s'il pratique une musique folle ou très complexe, The Mars Volta par exemple, je trouve cela intéressant quand j'en comprends rapidement assez pour vouloir continuer. Pas tout, car effeuiller au fur et à mesure des écoutes, c'est aussi jouissif, mais assez.
J'ai un peu de mal avec le prog' par exemple, à part certains groupes, car je trouve cela chiant.

 

Comptez-vous étoffer votre line-up pour élargir votre champ d'action et le rendre plus surprenant, plus riche et plus éclectique encore?

Le line-up actuel est-il stable ? J'ai vu que votre violoniste venait de Chine, n'est-il pas susceptible de retourner dans son pays natal une fois ses études terminées ?

 

Tim : Très bonnes questions... En ce qui concerne l'album, il est prévu depuis un certain temps qu'on y trouve de arrangements de harpe ainsi que de hautbois, et sûrement de la flûte sur au moins l'une des chansons... Ce n'est pas prévu, par contre, que nous tentions de reproduire ces arrangements en concert. Enfin, qui sait... Pour le violon, c'est différent. Il est officiellement dans le groupe ainsi qu'en concert, et car nous tentons de l'inclure en tant qu'instrument à part entière, pas comme un instrument d'arrangement pour pouvoir nous mettre une étiquette "classique" ou "symphonique", le violon est envisagé dans Averse comme un instrument "rock". Un peu à la manière du Mahavishnu Orchestra, qui est un groupe que j'aime vraiment beaucoup. Quant à Jun, le principal intéressé, c'est un peu compliqué. Il est maintenant entre Paris et Lille, et même s'il ne participe pas vraiment à l'élaboration des morceaux, la façon dont nous désirons l'inclure nécessite une certaine implication... Que nous espérons qu'il pourra fournir ! Pour l'instant, il est en France... Donc nous verrons. Et il nous est précieux, lui, justement, il a le feeling monstrueux et la technique impressionnante...

 

Colin : Pour ce qui est des arrangements sur l'album... Je pense sérieusement à inclure un gong, et même une darbouka.

 

Quelle est votre actualité "live" ? Comment s'est passé votre concert avec Antimatter et les deux autres groupes ?

 

Tim : Notre concert avec Antimatter, Leafblade et The Last Embrace s'est très bien passé. Je pense que c'est l'un des meilleurs concerts acoustiques que nous avons pu donner jusqu'à présent. Les musiciens de ces groupes sont d'une extrême gentillesse et pratiquent une musique très à fleur de peau pour Antimatter, et très folk pour Leafblade, donc tout à fait ce qui nous attire. The Last Embrace est un groupe parisien dont je préfère le set acoustique au set électrique, mais c'était très bien exécuté. Notre actualité live bouillonne tranquillement, car nous commencerons à jouer de nouvelles chansons en concert dès novembre. En ce qui concerne le déroulement des concerts, je suis actuellement en train de monter ce qui servira de vidéo-projection à notre gros concert du 15 novembre au Kino-Ciné de Villeneuve d'Ascq. J'aimerais que cela se reproduise régulièrement sur des plus petites dates, si le matériel est disponible, car cela complète cette recherche de sensation que nous désirons communiquer. Il est aussi prévu que nous prolongions l'expérience du concert acoustique pour certaines occasions...

 

Quel est votre point de vue sur la scène nordiste ? Quels sont les groupes dont nous devons surveiller le potentiel? Si vous avez un coup de coeur sur un groupe national ou international, n'hésitez pas non plus...

 

Tim : La scène nordiste est motivante et motivée, et ne se tire pas trop dans les pattes, bien au contraire. Ça se bouge pas mal, autant du côté des musiciens que des assos (Nordgazik, Whispering Wolves...). Ou même des radios, comme l'émission "Necrophagus" de Radio Campus, qui était animée par Ben (Last Goodbye) et où nous avons effectué notre premier set acoustique. Dans le genre intéressant, dans la région, on trouve Wild Karnivor, Edenmyst, Tang, Down For Go(o)d, mais également Costa Gravos, qui s'impose comme le digne héritier de feu Carnival In Coal. Mes récents coups de coeur, c'est SiiAN, une amie qui pratique une sorte d'électro-rock, déconcertant et frissonnant. DREDG, un groupe américain assez inclassable, entre rock-indé et prog. Et puis Alcest, un groupe français très ambitieux et original.

 

Colin : Textures. C'est mon gros coup de c,,ur de l'année. Ça sonne comme du jazz/hardcore-metal polyrithmique... Une énorme source d'inspiration pour moi. Après... Dans un style encore plus extrême, je reste accroché à Behemoth. Ce groupe m'a foutu une claque monstrueuse.

 

Fran : je ne suis pas beaucoup la scène metal locale, mes oreilles traînent plus du côté des autres scènes, mais j'aime beaucoup ce que propose Uncorporal.

 

Pouvez-vous nous donner votre réaction à l'évocation des albums suivants :

 

SOLEFALD – A Linear Scaffold

 

Tim : Les bases ! Tout est là, ça mûrit très vite chez eux, et chaque album présente son lot d'idées. Ce son clair jazzy, les claquements de mains, la guimbarde... Et puis ces voix... La voix de Cornelius est une voix black des plus originales. Sur les premiers, elle ressemblait un petit peu à celle de Dani Filth à la bonne époque de Cradle. Quant à celle de Lazare, elle a évolué aussi, et c'est à mon avis l'une des plus belles voix claires actuelles... Et puis très belle pochette... Qui fut effectivement à l'origine de notre rencontre virtuelle !

 

BORKNAGAR – Origin

 

Tim : J'adhère à 200%. Les compositions sont cristallines et les flûtes organiques. Je te parlais de personnalité... Eh bien Borknagar, c'est Ostein G. Brun, Lazare et Vintersorg, qui ont tous un jeu et/ou un chant très racé, ce qui me touche énormément. Le seul truc qui ne va pas trop sur cet album, c'est la batterie. Je trouve qu'il tape aussi fort que s'il jouait en électrique... Et je trouve aussi que cet album est trop court !

 

VINTERSORG – Cosmic Genesis

 

Tim : J'aime beaucoup cet album. C'est la transition entre l'ancienne et l'actuelle période de Vintersorg... Des chansons vraiment excellentes dessus, comme "Astral And Arcane" ou encore "Cosmic Genesis"... J'aime beaucoup tous ses albums, et c'est une énorme influence pour moi aussi, tant au niveau des riffs que du chant...

 

SIGH – Imaginary Sonicscape

 

Tim : Connais pas ! Mais si tu le dis, j'irai jeter une oreille...

 

COVENANT (à l'époque, c'était encore avec un « c ») – NexusPolaris

 

Tim : Celui-ci est excellent. "Animatronic", qui suit, est vraiment pas mal, dans un tout autre genre. Après, j'avoue avoir plus jeté mon dévolu sur un autre groupe de Sverd, Arcturus - au passage ce split, quel gaspillage - dont tous les albums possèdent quelque chose d'unique, et que j'ai eu la chance de voir sur leur dernière tournée... Ah, "The Sham Mirrors"...

 

Fran : aaaaaah, là je dis bravo, car très souvent on distingue une certaine scène avantgardiste scandinave avec Solefald, Borknagar, Arcturus et on oublie toujours Covenant. En tout cas, cet album-là, car personnellement je pense que ni l'avant ni l'après ne sont à la hauteur.
Personnellement j'ai connu l'album à sa sortie, et à l'époque il avait eu son petit succès, notamment parce que Nagash faisait partie de Dimmu (Astennu faisait aussi les solos de gratte d'ailleurs).

Une bouffée d'air, tout simplement. Comment faire un album théâtral, second degré, pop tout en partant sur une base black, sans être prétentieux, snob, élitiste et hermétique. C'est personnellement ce que je regrette parfois au sein de la scène metal avantgardiste, c'est à dire un manque de simplicité. Comme s'il fallait obligatoirement négliger la mélodie, le côté "catchy", la saveur pop pour paraître crédible, et se dire novateur.


Merci à vous et bonne chance pour la suite, que l'on attend avec impatience. On compte sur vous pour nous faire plaisir à nouveau. Le mot de la fin ?

 

Colin : Merci à vous pour l'attention que vous portez à notre musique... Merci à tous ceux qui ont réussi à s'introduire dans notre univers...

 

Tim : Merci à vous, le mot de la fin ça doit toujours être ça, merci. Nous vivons et pratiquons cette musique pour partager le plus grand nombre de choses avec le plus grand nombre de gens possibles. Alors merci... Et attendez l'album...

 

www.myspace.com/aversejourney 

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14 novembre 2007 3 14 /11 /novembre /2007 15:02

Trinite.jpg

2007/Active Entertainment

« Ici, on fait du Metal »

Au vu du parti pris fièrement arboré pour la chronique du premier album de The A.R.R.S., je me suis demandé comment j’allais me débrouiller pour faire ressortir ici la qualité de Trinité sans que celui-ci souffre trop de la comparaison avec son glorieux prédécesseur. Certes, j’ai lu ici et là que ce second effort était objectivement supérieur à ...Et la Douleur est la même, mais il m’en faut plus pour virer ma cuti de but en blanc. Au risque de gâcher le suspense, je n’ai pas eu à me forcer ni à puiser dans une douteuse hypocrisie pour dessiner les contours de mes éloges à venir. Ce pour une raison simple : dans la droite lignée du petit frère hyperactif et intenable, Trinité vient vous attendre à la sortie et vous mettre une seconde claque tout aussi retentissante, au cas où les coups de pieds répétés du morveux dans les roubignoles à la récré ne vous auraient pas passé l’envie de jouer au mariole. ...Et la Douleur… s’était placé en tête de mon chart des briques chauffées à blanc, hardcore, old school, pachydermique, surpuissant, et bien la nouvelle agression caractérisée de The A.R.R.S. se hisse, elle aussi, directement au sommet d’une hiérarchie d’un hardcore plus « moderne » dirons nous, un métalcore qui évite soigneusement la caricature pour enfoncer le clou là où ça fait le plus mal, avec juste ce qu’il faut de parties de chant clair (c’est-à-dire très peu, dans ce style en tous cas… N’est-ce pas Tommy Litre :-) ). Les riffs sont toujours aussi sanguinolents et tranchants à souhait, c’est le tempo, plus soutenu, qui a changé. L’effet kiss cool est, lui, identique : première écoute… « Wow, ça pète! » Deuxième écoute… « Passe-moi un effet ras-le-gant! »… « Deux même!! » La constatation est sans appel, nos français ne font jamais le voyage pour rien et quand ils décident d’attaquer pied au plancher, vous avez une chance d’obtenir grâce en… Débranchant la prise ! J’ai moi-même essayé, je ne vois pas d’autre recours. Comme quoi, on peut sortir quelque chose « dans l’air temps » sans se montrer une seule seconde agaçant. Il faut dire qu’il n’y a ici absolument rien à jeter, de l’inquiétante intro, suivie d’un « Prêcheur « à ceux qui… » qui aurait magnifiquement fait office de bande-son dans les meilleures scènes de bataille de films comme Le Seigneur des Anneaux ou 300, à « A l’Aube du dernier Jour », clôturant efficacement les houleux débats, en passant par un « Ennemis » entraînant et « hymnesque » que l’on imagine parfaitement déchaîner les passions dans les travées d’un festival, un « Redemption » à l’ouverture cataclysmique, un superbe « Originel » avec ses bouffées d’air en chant clair, suivi des arpèges de l’ interlude utiles pour en reprendre (de l’air!), ou encore un « Hunted by your Sins » accueillant la brillante intervention vocale de Ken de Out for the Count. Les autres morceaux n’étant pas en reste, nous obtenons une des pierres angulaires de l’année métallique qui s’apprête à s’achever. Libre à vous désormais de courir sur le dernier produit ultra-« marketé » amerloque… Ou de vous ruer sur cette arme de 6e catégorie! Au passage, n’oubliez pas le premier skeud (ah oui, ils sont jaloux à cet âge-là!).
Et s’il vous fallait un ultime argument pour vous convaincre définitivement : leur batteur a le même nom qu’un des personnages de Ken le Survivant. Achat obligatoire, qu’on vous dit…

www.myspace.com/thearrs

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14 novembre 2007 3 14 /11 /novembre /2007 13:24

thearrs-douleur.jpg

2005/Pias

(Attendez, je vais chercher mon dictionnaire des synonymes métalliques… Voiiiilààà…)
Que dire ici ? Pain dans la gueule ? Pavé dans la mare ? Astéroïde qui décape tes hémorroïdes ? Préparez-vous, ...Et la Douleur est la même représente l’annihilation plus qu’organisée de vos oreilles, de vos tympans et de votre cerveau, à l’ancienne, sans procès. La recette -un bon vieux hardcore aux forts accents métalliques-  pourrait paraître éprouvée mais elle est ici, au contraire, sublimée. Attention, dans cet album, les plages proposées n’ont rien de paradisiaques! Vérification faite (a-t-on le cœur suffisamment accroché?), on est prêt, dans un mélange de fébrilité impatiente et d’inquiétude jouissive, à se prendre un par un les assauts de l’escadron. Avis aux sado-masochistes de tous poils, si votre ambition est de prendre dans la gueule (pour ce qui est de rendre, ce sera en live, pas avant… Mais je vous le conseille!), vous êtes servis. Inutile de chercher une tonne de qualificatifs, de « bulldozer » à « panzer » en passant par « serial killer » ou « dévastateur », tous seront superficiels, voire euphémistiques (au mieux, complémentaires) pour  définir la musique de ce drôle de groupe, une bande de furieux déboulant comme un cortège de messies dressed in black pour vous sortir de la torpeur et vous enfourner de gré ou de force, en l’espace d’un « pauvre » album d’une trentaine de minutes, dans un enfer remuant à tout va. Franchement, aucun moyen de se poser ici, ne serait-ce qu’une seconde, puisque même les accalmies sont écrasantes de lourdeur. Dans un monde de sourires feints, d’hypocrisie bienséante et de conformisme pratique, on dirait bien que The A.R.R.S. débarque pour nous libérer, que le mot « rentre-dedans » a été inventé pour eux. Alors je sais qu’emporté par mon enthousiasme, je me suis laissé dévoré par la « Passion »… Et je n’ai pas encore décrit grand-chose de la musique des parisiens! Alors sachez juste ceci: ce premier album est la quintessence de la violence, de la hargne que vous réclame votre subconscient depuis des lustres. Il est, riff après riff, l’assemblage du pire cauchemar de ceux qui aimeraient croire qu’écouter ce qui se fait en ce moment et le copier sans vergogne représente la meilleure méthode à suivre. Ce 10 titres est une dream team du hardcore « in your face » et du métal-obus unis pour le meilleur et pour le pire (comprenez pour le malheur des mécréants cités précédemment). Pour le meilleur donc. Si vous cherchez un skeud marteau-pilon, amalgame de ce que vous préférez dans la musique extrême mais qui n’apparaît pas comme du déjà entendu, épargnez-vous de futiles heures de recherche sur internet ou chez vos disquaires. Commencez par ça. Pour le reste, vous avez la vie devant vous…

www.myspace.com/thearrs 

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13 novembre 2007 2 13 /11 /novembre /2007 13:48

                          prova-5.jpg

2006/Self-released

4 songs/11 mins
 
  1. Here comes to head
  2. More Humility…Less bullshit
  3. Competence
  4. Words Unspoken

Coming from Montebelluna, Italy, Bleeding Eyes plays what we should call some power sludgecore and they play it very well. They remind me of bands such as Raging Speedhorn (I just saw that they’re about to tour with them), Hardtoswallow, and so on... In fact, they continue where Raging Speedhorn has stopped. I mean, I recently bought the new Raging Speedhorn album and I noticed that they lost their “stoner” side. Here, with Bleeding Eyes, the groove is amazing and powered as well.

They play on both sides: one is very catchy, groovy and tends to more violent rhythms, more hardcore metal parts. “Competence” is my favourite and it is for me the one that represents perfectly the whole cd: between Raging Speedhorn for the sludgecore part and Pantera/ Superjoint Ritual and Pungent Stench (in a less death metal way).
  

I really enjoyed this demo that left in my mouth a good taste of old whisky and in my brain some smoky feeling. It is totally inadvisable to listen to these tracks in your shower. Ok, the groove will make your hips shake but the "power" moments should see your shower damaged by the way you will jump. It’s such a pity but I have to admit, here, Italy still kicked some french ass and took its revenge with a really groovy headbang in my chest ;). 
This cd should find a place on your shelf between Hardtoswallow, Facedowninshit and Bud Junkees. Support this band!
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13 novembre 2007 2 13 /11 /novembre /2007 13:30

                                             cumlogo02-72-.png  

2006/Autoproduction


          Cock O Rico ! Voici un groupe hexagonal, régional et même local qui voudrait rentrer dans les annales!
Cumshot défend en effet les couleurs boulonnaises. Avec ce cd, les joyeux drilles descendent de leur bateau afin de débarquer sur L'île aux palmiers couillus, explorée en 8 titres pour environ quinze minutes.
Le tout s’avère très exotique, on y retrouve gargouillis et divers bruits d’animaux de la jungle, ce qui agrémente un peu plus le côté tropical du groupe. Officiant dans un pornogrind mid tempo un peu à la manière de Cock and Ball Torture, N.C.C., ou encore Gut, nos compères locaux se permettent d’ajouter du clavier, ce qui apporte un côté original au tout en créant parfois des ambiances très "vieux films d’horreur" un peu lugubres, tels un train fantôme un peu kitsch. Un côté festif vient nous rappeler Finntroll par moment, notamment au niveau de l’intro.
          Les morceaux sont fort accrocheurs et les titres annoncent déjà à l’auditeur qu’il pourra s’offrir une bonne tranche de poilade, par exemple l’excellent "Zombiahu (jus de couilles putréfiées)" , ou encore -mon préféré- "Dressée comme un sapin de Norvège".
Voix bien graves, dans la lignée d’un C.B.T. comme dit plus haut, en alternance avec des vocaux plus "vomis" à la Haemorrhage pour ne citer qu’eux, mélodies facilement mémorables, rythmes dansants, bref tout est bon dans leurs morceaux cochons. "Partisans de la Gamahuche" a su aussi capter mon attention et, c’est pour dire, j’ai déjà du l’écouter une quinzaine de fois avec sa partie gore twist’n’roll.
 
Les titres parviennent à s’enchaîner sans problème, le tout est très bonne ambiance à tel point qu'on en redemande. Alors on se remet le cd une fois, puis deux, et, que nenni, pas de détail, on ne compte plus. Et là tu as la mélodie de "Zombiahu" dans la tête dès la fin de la rondelle. Bref, amateur de joie, de bonne humeur, de goregrind, pornogrind festif, tu trouveras ton bonheur dans cette Ile aux palmiers couillus fort appréciable. Allez Boulogne !!!
 
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24 octobre 2007 3 24 /10 /octobre /2007 23:44
C'est ce week-end que l'asso AnticAbject organise la nouvelle édition du Death October Fest!!!
 
Une soirée 100% death, avec à l'affiche :
 
- ETERNAL  http://eternal666.free.fr
 
- ANNIHILATION  www.myspace.com/annihilationband
 
- HERITIER DE LA HAINE  www.heritiersdelahaine.com
 
- HYSTERIA  www.myspace.com/hysteria999
 
- FURIA www.myspace.com/furiaman
 
Et les bières à 1€!!!!
 
Nous vous attendons nombreux pour cette soirée, le Samedi 27 Octobre à partir de 19h00 au Korrigan!
Paf : 8€
Le korigan : 2422 avenue Fortuné Ferrini 13080 Luynes / Aix en Provence
 
 
 
AnticAbject http://www.anticabject-asso.aesolange.fr/
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23 octobre 2007 2 23 /10 /octobre /2007 22:53

                                                              split-looking.catheter.jpg

                                                              2001&2003 / Parade Records

  
Here we have two bands, Looking For An Answer from Spain and Catheter from Usa. This split cd is not so new: L.F.A.A.'s tracks are from 2001 and Catheter's from 2003 but Parade Records lately sent me this bombastic stuff from their label. Both bands play very fast grindcore and the overall impression is really good here!


One can say Looking for an Answer plays grindcore/crust, somewhere between bands such as Nasum, Cripple Bastards or Phobia, in Spanish language. Track number 3, "Los Olvidados", reminds me of some good old Pig Destroyer. The songs don't last more than one minute and a half, they manage to give us 6 tracks for 5 minutes. Two kinds of vocals: crazy screams and lower and more guttural ones copulate for a good dose of brutality. All is very fast, a real punch in one's face. Man, can you imagine just for a second the moshpit during one of their show?

 

Catheter "only" delivers two songs, longer than two minutes each. They are a bit in the same vein as L.F.A.A. but tend to include more "death metallic" parts and soli as well as parts that sound a bit sludgy to me for the groovy moments. Very good stuff , my fave being the song called "Power", which reminds me a bit of Impaled.

 

We have two good bands here, as catchy as violent, that I really enjoyed. The only bad point is this cd is damned too short but I always have that problem with grindcore bands, the stuff can be really good but the pleasure is always too short.

 

www.lookingforananswer.cjb.net

www.paraderecords.galeon.com 

www.myspace.com/catheter 

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7 octobre 2007 7 07 /10 /octobre /2007 13:52
                                             poulpa.jpg

 

Festival du 12/10/2007 au 14/10/2007
Zone de l’Inquéterie - Saint-Martin-Boulogne - France
Prix du pass : 7€
Journée : 3 ou 5 euros

 
Axé sur l'originalité et la découverte, le Poulpaphone est un festival immanquable pour tout amateur d'originalité et d'expérimentation...

vendredi 12 octobre - 19h00 - Zone de l’Inquéterie - Saint-Martin-Boulogne

Queen Adreena - Psykup - FMR.exe - Messerchups - Beat Torrent - Maniacx - Enfants 2 la Basse - Puzzle

samedi 13 octobre - 19h00 - Zone de l’Inquéterie - Saint-Martin-Boulogne

The Bishops - Sharko - Body Machine - The Sugar Plum Fairy pr - Yolk - Acoustic Ladyland - Amphytrion - Sleepytime Gorilla Museum

dimanche 14 octobre - 18h30 - Zone de l’Inquéterie - Saint-Martin-Boulogne

Babet - Ukulele Girls - Imbert Imbert - Joseph - N&SK - Boogie Balagan - Molécule - Elze

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