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12 juin 2015 5 12 /06 /juin /2015 11:56
BORN TO BURN- " 1st EP"
AUTOPRODUCTION/ 2014

 

 

Les gars de Born To Burn nous arrivent de Tours et ils nous présentent ici leur EP trois titres officié dans une Metal lourd teinté de Hardcore.

 

Trois titres de cette première démo introduite par un sample qui fera sourire ceux qui dans les années 90 ont pu voir Maman, j'ai raté l'avion.

L'évocation de ce film et de l'époque de sa sortie fera une bonne parallèle pour décrire le metal proposé par Born To Burn dans la mesure où l'on sent les influences de combos cultes de l'époque comme Sepultura, Machine Head, Pantera et j'en passe.

 

« Dark Walk » alterne des parties lourdes sautillantes à d'autres plus énergiques aux riffs liés. Une rythmique de début Sepulturesque, des breaks dynamiques pogotants et une voix assez lourde qui prend des variations plus power.

 

« Hammer » démarre avec une mélodie entêtante, d'ailleurs le titre est le plus accrocheur de cet EP de par les mélodies proposées. On pourra penser aux Calaisiens de Balles Perdues avec ce titre pour l'alternance metal mélodique et hardcore. Il est sûr que l'on ne fait pas dans l'ultra technique, mais l'accroche prend bien.

 

Un côté très 90s également dans « Mars » rien que dès sont intro. De bon riffs, une voix distordue et rageuse, une rythmique bien appuyée et toujours ce côté Pit déchaîné. Une bonne énergie, un bon dynamisme.

 

Trois titres motivants, sympathiquement accrocheurs qui feront faire un bond en arrière dans le temps aux nostalgiques des 90s, vivement la suite.

 

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5 juin 2015 5 05 /06 /juin /2015 19:23
7 Weeks-'Carnivora'

KLONOSPHERE/ 2013

 

 

 

C'est avec le second album des français de 7 Weeks que nous allons entamer cette nouvelle chronique. Les gars du Limousin avaient déjà fait une très forte impression avec l'excellent All Channels Off où ils présentaient ce rock axé stoner (avec un côté à la Queens Of The Stone Age) très accrocheur.

Voici donc dix autres titres composant ce second opus. La lignée est fidèle à elle même et l'on y retrouve encore une touche à la Q.O.T.S.A. Mais le groupe parvient à poser sa propre patte, incluant des touches plus personnelles encore engrangeant une certaine maturité acquise.

 

Le groove accrocheur se fait terrible sur un titre comme l'énergique « Acid Rain » où fuzz, grosse basse et rythmique lourde font bon ménage avec ce chant pêchu bien rock'n'roll. On se laisse porter par le dynamisme du titre, s'étonnant même à quelques pas de danse où d'un air guitar nerveux.

 

Ce groove apparaît de manière différente beaucoup plus rock que roll, mid tempo avec une ambiance un chouya plus bluesy sur « Year Zero » avec ce chant clair excellemment posé, avec ce grain grungy, collant parfaitement à l'ambiance. Le refrain injecte un côté plus nerveux et les mélodies vocales contribuent beaucoup à la force accrocheuse d'un titre comme celui ci.

 

Les mélodies de gratte et de basse y sont pour beaucoup également. Prenons l'exemple du titre « Bones And Flowers » qui ouvre le bal avec ces riffs qui te restent agrippés au cerveau à longueur de journée. Le son est très correct et l'on appréciera le break en duo basse/chant, ces petits arpèges de gratte qui les accompagne et cette rythmique addictive.

 

D'excellentes ambiances se posent par l'utilisation de nappe de clavier comme sur le sombre commencement de « Carnivora » qui viennent introduire la donne avec cette énergie toujours d'actualité, une lourdeur, les nappes de guitares assez planantes du départ.

Le groupe ne va pas décevoir ceux qui avaient apprécié le côté accrocheur des refrains notamment sur celui ci qui est bien terrible dans l'ensemble.

 

Des titres plus posés font partie de l'aventure comme « Ghosts On The Seaside Road » et « Shadow Rider ».

La première démarre bien délicatement avec un orgue Hammond, des arpèges légers et le chant qui berce l'auditeur. Une montée s'avère progressive maintenant néanmoins l'audience dans cette valse envoûtante où le son des grattes est plus distortionné avant de laisser retomber l'énergie pour une fin éthérée.

Le seconde est proposée en acoustique avec ce chant toujours bien rauque et varié. L'ambiance se fait dark blues avec quelques passages qui ne pourront que faire plaisir aux amateurs de Chris Cornell. Trés bon interlude.

 

En matière de chanson progressive, « Let Me Drown » fait également bien l'affaire. De bonnes variations au sein de ce morceau avec ce début planant qui pourrait rappeler un mélange entre les Doors et Neurosis, aussi planant que mélancolique et la progression se fait vers des notes de guitares encore plus lourdes, un ensemble toujours aussi catchy et le côté de la bande à Josh Homme flotte sur certains passages.

Un très bon moment passé avec ce second album de 7 Weeks où l'on constate donc cette maturité acquise au fil des concerts. Le rock stoner accrocheur fait bonne formule et donnera l'envie à tout auditeur de se jeter sur l'album sorti ensuite. Je ne peux donc que conseiller à toute personne n'ayant pas encore entendu cet album de s'y exécuter de suite ! Encore un bon combo de qualité de notre hexagone.

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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 19:22
12.7 - '12.7'

AUTOPRODUCTION/ 2014

 

 

Depuis le temps que les habitués de Myspace (notamment ceux du Nord Pas de Calais) à la grande époque ont pu voir défiler le nom de 12.7 (déjà plus de dix ans), voici enfin le 1er album du combo nordiste.

Forts d'une expérience affirmée, le groupe aprés plusieurs changements de line up présente donc cette première galette d'un death metal lourd et technique.

 

Chanté dans la langue de Molière avec des textes compréhensibles, le death metal des Nordistes est bien engagé dénonçant le désarroi et les vices sur lesquels se base la société actuelle.

 

Les morceaux sont aussi lourds et disposent d'une richesse en matière de breaks. Prenons l'exemple de « Blasphème » ou de gros passages énergiques et assez thrash fusionnent à des moments plus lourds et groovy. De gros passages plus techniques n'en oublient néanmoins pas cet appel au headbang. Bien carré, un morceau comme celui ci laisse confirmer que les bougres ont déjà de l'expérience personnelle dans la scène metal.

 

Le death metal tâche également bien dès l'intro de « La Der » qui balance cet esprit death metal bien old school avec ces riffs excellents et pesants. Les vocaux toujours aussi rageurs vocifèrent ardemment et le refrain se déroule sur ce groove bien accrocheur. « Annihilation » se rapproche un peu de ce titre au niveau de l'esprit avec ce riff du début foutument accrocheur que l'on a dès le début et qui revient nous mettre le grappin dessus occasionnant un mal de cou inévitable.

 

C'est un sacré parpaing qui nous arrive dans la face également avec « Pourquoi » et son rythme mid tempo, ces grosses grattes aux riffs incisifs et le chant toujours aussi révolté ou encore « Pays Modèle » et cette double pédale qui s'en donne à cœur joie, ces bons riffs balancés droit dans la cible et bien ficelés ainsi que les parties variées au sein de ce même morceau.

 

On retiendra également le « single » de l'album « Ouvre Les Yeux » qui enragera tout le monde atteignant même n'importe quel livreur de pizzas des plus posés. Un titre de bonne guerre avec un puissance globale bien frappante. L'emprise hargneuse se fait par le biais des riffs galopants, des rythmiques techniquement gérées et ces vocaux furieux.

 

« Faux Semblant » fait office de véritable Caterpillar pour cet album. Les riffs et rythmes sont bien saccadés et ce titre possède un sacré pesant de burnes. De très bons breaks pour démarrer, de la lourdeur, du blast, de la violence, c'est ainsi que le cauchemar recommence pour les non avertis.

 

Il aura donc fallu attendre mais le résultat est bien là. Un death metal massif et technique, riche en variations et révolté. Je ne pourrais que vous encourager d'acquérir ce skeud et 'En voiture, Simone ! '. 12.7 sait se faire plaisir et propose donc ce premier jet des plus prometteurs.

 

 

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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 17:46
ASA-NOIR - 'Fall Of The Idols

WormHole Death/ 2014

 

 

Ce sont sur les terres glaciales de la Finlande que nous allons nous aventurer aujourd'hui avec Asa-Noir qui proposent cet album de dix titres axés sur la mythologie scandinave dont une intro (et une outro) riches en orchestrations et passages variés.

 

Les mélodies qui composent « Fall of The Idols » sont assez guerrières tout comme les rythmiques qui martèlent. Les chants alternent un chant clair qui pourra rappeler Sentenced et des vois death/black. L'ambiance est très épique, renforcée par les claviers qui y apportent encore plus de grandeur, incluant même un côté assez folk (qui pourra plaire aux amateurs de groupes comme Moonsorrow par exemple).

 

« The Cosmogenic Process » démarre sur des riffs décalés par rapport à la rythmique. On pourra penser aux excellents Einerjer pour cet aspect déstructuré mais néanmoins épique. Le clavier cristalin accompagne les lourdes notes de guitares et le chant narre la saga sur ce ton éraillé.

 

On appréciera amplement la facilité des morceaux à conter chacun une histoire. Les parties symphoniques s'avèrent costauds et l'on imagine aisément un film relatant cette histoire de Loki avec l'aspect belliqueux en sus.

 

Pour prendre un autre exemple, « Naghlfar Lounge Music » s'impose comme terriblement catchy avec cet excellent refrain, cette rythmique fougueusement galopante, les breaks enrichis par les nappes de clavier, l'ensemble dépeignant parfaitement les ambiances.

 

Le bon point d'Asa-Noir réside également dans l'art d'enchaîner des parties bien puissantes et dynamiques comme dans « Torn By Thorns » à d'autres plus posées. Les décalages rythmiques entre guitares et batterie sont effectués brillamment, les parties orchestrales apportent énormément de relief un peu à la manière de The Vision Bleak et le résultat est plaisant.

 

Asa-Noir sait avec cet album poser les armes adéquates et le death mélodique et symphonique est vraiment de bonne facture : épique, varié et riche.

 

 

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30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 23:26
Breakhead- "Human Perdition"

AUTOPRODUCTION/2014

 

 

Cela faisait un petit moment que nous n'étions revenus dans la région Nord/Pas de Calais et pour la peine, il y aura un Calais puisque Breakhead en sont originaires.

Les cinq gaillards proposent leur tout premier jet ici. Un premier EP de quatre titres constitué d'un Metal/Hardcore balancés dans un esprit D.I.Y.

 

Ce que l'on pourra constater dès le départ, c'est l'atmosphère bien lourde qui englobe les morceaux. La rythmique sait varier au gré des titres tout en maintenant l'aspect massif, le son des guitares et basse charge bien la mule également et le chant guttural death enrichit l'ensemble déjà bien burné.

 

Les influences purement Metal sont bien prononcées dès le début de « Bullet Time », bien lourde avec cette ambiance guerrière que ne renierait pas Amon Amarth. De bonnes variations avec notamment cette alternance sur un gros passage lourd et groovy. On saluera (d'ailleurs tout au long du EP) le flow du chant parfaitement bien posé et fluide.

Les styles savent varier entre un death metal bien lourd, des passages plus épiques limite viking metal, un passage pesant down tempo hardcore relayé par un autre qui ferait galoper un mulet.

 

« Human Perdition » démarre sur des mélodies plus death metal mélodique à la scandinave, et que dire mes aïeux de ce break lourd et efficace qui précède une partie plus heavy/black/rock.

Les titres sont riches en styles différents et Breakhead ne se contente pas d'en faire un simple patchwork. Les alliances se font naturellement et ce sans choquer grossièrement. Le final du titre parvient également à foutre la patate avec la bonne double qui mitraille.

 

« Adrenaline Rush » propose le bien énergique aussi et alterne sur des passages avec un groove des plus appréciables. De très bons changements vocaux sont à noter, oscillant entre le death gravement guttural et le black. Un titre qui met d'entrain, sévèrement accrocheur, un véritable appel au combat.

 

C'est « S.A.D. » qui clôt l'affaire. Les mélodies sont bien ficelées, le flow toujours aussi efficace, la basse accentue bien le côté éléphantesque et les rythmes alternent à bon escient. Les membres remuent uns par uns nerveusement sur les moments plus hardcore agrémentés de choeurs, une bonne envie de bastonnade et de défoulement. Un bon petit solo vient augmenter le côté épique du titre qui vient s'achever avec grandeur.

 

Un très bon premier jet, varié et riche en influences. Vingt minutes pendant lesquelles on ne s 'ennuie pas dans ce Metal/Hardcore qui rassemblera les amateurs de Lamb Of God, Amon Amarth (pour ce côté lourd, épique et guerrier) ou encore Hatebreed. Le point fort réside dans les bonnes variations, il est d'ailleurs vrai que les breaks aident. Bon boulot !

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 22:50
ANTIGONE PROJECT- "S/T"

SAMLA MUSIC/ 2014

 

 

Les Parisiens d' Antigone Project débarquent par ici par le biais de cet EP quatre titres officiés dans un registre electro pop/rock.

Les ambiances au synthé prédominent sur un rythme mid-tempo dans l'ensemble.

On pensera à des influences telles que Depeche Mode sur certains passages ou encore Paradise Lost époque « Host »(notamment au niveau vocal).

 

« Alphabot »par exemple propose une atmosphère progressive avec cette mélodie répétitive démarrant lentement avant que le morceau ne vienne s'achever sur des choeurs.

 

« Lux Machinae » s'impose comme plus dansante, introduite par les premières lignes de chant qui peuvent rappeler le début du refrain de « Seven Nation Army ». Le titre reste en tête avec des mélodies accrocheuses, une basse bien présente, des nappes de claviers plutôt sympathiques et ici la montée énergique s'opère également progressivement.

 

S'en suit « Egolist » chantée dans la langue de Molière avec ce côté très 80's/New wave qui pourra rappeler « Fade To Gray » de Visage, par conséquent, l'atmosphère fera se remuer les plus férus du genre. Un break en arpèges vient découler sur une partie plus prononcée tant au niveau du chant plus énergique que de la lourdeur des guitares.

 

« The Voyager » propose également son lot de mélodies entêtantes avec ce passage de synthé déjà présent en guise d'introduction. Le ton est toujours électro pop/rock, les nostalgiques apprécieront.

 

Un Ep sympathique proposé par Antigone Project au son très propre qui ne manquera pas de faire danser nos lecteurs les plus éclectiques.

 

 

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25 mai 2015 1 25 /05 /mai /2015 23:24
ART 238- "Atavism"

AUTOPRODUCTION/ 2014

 

 

Nous allons nous aventurer désormais sur des sentiers plus indus death black metal avec ce cd trois titres d'environ vingt minutes proposé par le combo français d' Art 238.

 

« Repressive Evolution » démarre les hostilités. Le titre est bien varié en ambiances passant par une atmosphère electro/indus des plus glaciale et le metal les accompagnant varie entre le violent avec du bpm en rafale et des passages plus planants.

Le death/black metal proposé est bien technique et entrecoupé de breaks très intéressants. La touche Diabolicum se fait bien sentir et les rythmiques oscillent entre folie et finesse, entre techniquement barré, incisif et brutal. De grosses dissonances posent également un aspect plus oppressant.

 

« Mephetic Mephisto » poursuit diaboliquement et avec un départ aussi malsain que brutal. Les voix varient entre black et death et les rythmiques dévastatrices se font ensuite plus lourdes et martiales. Les nappes de clavier apportent elles un côté planant et spatial alors que la violence opère sévèrement burnée. La tension s'apaise ensuite laissant place à un passage plus flottant où l'auditeur se laisse happer par les mélodies mélancoliques.

 

Le dernier morceau se voit enrichi d'un invité et ce n'est pas moins que Mr Slo (que nous avions déjà eu dans nos pages par le biais de Smohalla et The Overider) et l'ambiancedu titre est barrée et l'on pourra se remémorer l'aspect martial des vieux Ministry avec biensûr toujours cette touche death/black.

Les arrangements des chants sont bien agencés, l'un soulignant l'autre avec brio. Les passages énergiques sont explosifs et la hargne domine rageusement.

 

Un très bon cd proposé par Art 238, qui envoie comme il le faut. Trés glacial et violent, le black/death industriel puissant du combo ravira les amateurs de Diabolicum, Mysticum et Aborym pour ne citer qu'eux.

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1 mai 2015 5 01 /05 /mai /2015 22:30
A FAILING DEVOTION- "The Fallen"

M&O MUSIC/ 2014

C’est Dunkerque cette fois qui vient frapper lourdement à nos portes. Déjà chroniqués dans nos pages avec leur précédent EP, les voici qui nous proposent leur premier album de dix titres dans une lignée toujours metalcore mélodique et efficace encore plus énergique et plus varié que l’opus précédent.

Les gaillards n’ont rien perdu du côté mélodique entêtant. Prenez « Devotion » avec de bonnes petites variations. Entre lourd/sombre, plus épique et plus dynamique, le titre est joué de manière très carrée, preuve de beaucoup d’expérience acquise. Le chant bien enragé colle bien à l’ensemble, les gutturalisations sont bien placées et les parties plus hurlées arrachent bien.

Le titre éponyme « The Fallen » envoie bien le bousin également. Le batteur envoie à cœur joie, les grattes se complètent bien. On pourrait penser facilement à Killswitch Engage pour l’alliance des passages lourds et de ceux plus sing-a-longesques (et plus mélodiques).

Le côté émotionnel est bien ancré dans des titres tels que « No Regrets » ou la plus planante et originale « My Cross ». Bien entendu, l’émotion se fait plus par le biais d’arpèges et de passages plus posés mais l’énergie est toujours de mise. Cette énergie qui se dégage est très constructive et renforce le côté accrocheur de la formule.

On pourra apprécier le fait qu’A Failing Devotion propose ce qui peut se rapprocher d’un Metalcore par le côté mélodique et n’use pas de chants clairs qui pourraient venir gâcher le côté pêchu. Ils conservent ainsi l’attention de l’auditeur avide de son burné.

« One Way To Survive » va ravir les avides amateurs de mosh-pit. Ca bastonne bien sec à coups de double pedale, de riffs saccadés et d’un chant bien puissant avant de venir poser un passage plus planant. Ce titre qui ouvre l’album (juste après l’intro) peint déjà donc bien le tableau sur lequel les dunkerquois ne font pas dans la dentelle.

« Opium » est assez détonnant également dans son impact. Des breaks appréciables, des rythmiques qui assomment, une puissance globale qui tabasse.

La palme d’or du morceau le plus catchy de l’album revient à « Shameless » riche en variations et avec ce refrain qui reste en tête telle une sangsue dans un bain de sang.

On se prend un bien bon pied à l’écoute de cet album proposé par les Nordistes. Tellement accrocheur que même si tu es le mec le plus flemmard qui ne bouge jamais, tu mets le cd, tu te dis je ne bougerais pas mais t’as l’corps qui bouge. De l’énergie, de la mélodie, de l’accroche, du bon taf !

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1 mai 2015 5 01 /05 /mai /2015 17:15
BROKEN DOWN - "First Spit"
ALTSPHERE PRODUCTIONS/ 2015

Broken Down est un ovni propose par Altsphere Productions, label déjà mis en avant dans nos pages avec Wizard’s Beard, Carcharodon, Surtr etc…

Intrigué par les divers retours que l’on a pu voir de part et d’autres sur le net, je me suis demandé à quelle sauce j’allais bien pouvoir déguster la galette. Comme il faut toujours se faire son avis par soi même, je m’aventure donc à cette découverte.

Officiant dans un style très original, on retrouve dans ce one man band des éléments doom, indus, groove metal, une pincée de death (sur certains vocaux), en bref voilà déjà un cocktail qui fera fuir les plus fermés d’esprit.

Car l’écoute des sept titres demande un minimum d’ouverture. Il est sûr que ce projet ne rentrera pas dans le star system (et l’intention n’y est certainement pas) mais le mérite se pose sur le fait de proposer quelque chose qui ose, qui ne va pas cloner untel ou untel, se faire plaisir avant tout avec cet esprit D.I.Y. jenfoutiste, et tout le charme réside ici.

Une boîte à rythmes guide donc les mélodies de gratte et de basse, vocalement le chant clair est très doom traditionnel bien éthylique, des passages sont plus murmurés et des gutturalisations viennent violenter le bazar.

Nous évoquions le star system ci-dessus, Broken Down s’y attaque par le biais de deux parodies rigolotes d’Eiffel 65 et de Boney M. (« Doom » et « Like a dirty witch, Daddy Doom »).

Un tempo lent et lourd agrémenté de la froideur industrielle et de variations vocales viennent composer « Doom ».

« Like a witch, Daddy Doom » fera danser le disco funéraire à tous les plus doomeux d’entre vous. Tempo bien lent, atmosphère froide et sombre, les esprits obscurs se rassemblent pour invoquer le grand Disco Stu.

« A Pill Hard To Swallow » est bien catchy dans le genre. Mid tempo avec un esprit bien old school, c’est du bon whisky qui se degage du tout. Des appuis vocaux death, l’ambiance est bien rock’n’roll. Le final sautillant qui pourrait rappeler Prong fout bien la pêche.

« On The Way To Be Yourself » démarre à l’acoustique, propose des riffs simples mais entêtant et enrage l’ambiance sur des parties plus black/death. Le titre aussi original qu’intéressant balance des variations vraiment sympathiques.

« Southern Wave Goodbye » fait office de final instrumental très hispanisant et vous téléportera en compagnie de Doom Diego De La Vega.

Il fallait oser et il l’a fait. Je conseille l’album aux personnes ouvertes d’esprit, pour sûr vous en serez ravis. Le sentiment qui se dégage est vraiment positif et l’esprit Do It Yourself est à saluer. Bien joué !

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 23:07

TOX044 Putrid-Offal Artwork 480x480

 

KAOTOXIN RECORDS/ 2014

 

Putrid Offal! Voilà un nom qui va faire se redresser bon nombre de death metalleux amateurs d’old school.

Non, vous ne rêvez pas, il s’agit bien du combo nordiste qui apportait grand joie sur les cassettes audio (entre autres) au début des années 90. On se souviendra par ailleurs du split culte avec Exulceration.

La petite galette que nous avons ici fait un peu office d’avertissement à toute âme sensible de la part de Kaotoxin : Putrid Offal sont de retour vingt ans après avoir mis à tripes et à sang la scène death/grind de l’époque.

Proposant quatre titres (dont trois fois « Suffering » et « Livor Mortis »), le résultat est bien dégoulinant.

Les fans seront invités à un flashback avec « Suffering » dans sa version originale, et nous retrouvons deux autres versions actuelles (2014) : une version démo et une autre.

Le son est nettement plus boosté mais la crasse ambiante n’a pas perdu de sa putridité. On retrouve ce bon gros côté à la (old) Carcass ou encore Haemorrhage. De bonnes grosses mélodies bien lourdes, et les voix bien vomissantes alternant entre gros guttural death et plus crié et expectoré.

« Livor Mortis » tout aussi malsain alterne les blasts et la double pédale bien barbare avec des grosses parties plus rock’n’roll accrocheuses à base de bons gros riffs qui tâchent.

 

Ils sont de retour à la plus grande joie des nostalgiques et avertissent donc ici qu’ils sont bel et bien là pour en découdre via leur death/grind poisseux. Prochaine étape avec l’album sorti récemment « Mature Necropsy », toujours sous la bannière Kaotoxinienne.

 

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