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21 mars 2010 7 21 /03 /mars /2010 17:02
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Autoproduction/2009


Revoilà Yargla… A nouveau !

 

Et pour une nouvelle reprise, nous allons nous attaquer à des habitués de votre webzine préféré (héhéhé), les français de The Soul I Am. Oui, vous vous souvenez? Ce groupe hyperactif ayant sorti 4 démos en l’espace d’un an. Les trois premières sont d’ailleurs à retrouver dans nos pages et la chronique de la 4ème est à venir d’ici peu.

 

Cette fois, voici la chronique de leur 1er album faisant suite à leurs quatre premières démos dans lesquelles déjà nous avions pu constater une évolution dans leur black/death/doom/industrialisé. Débordant d’idées, le groupe a su se créer un style bien propre à lui.

 

Et dès la première écoute, on se rend à nouveau compte d’une évolution, d'une maturité encore plus présente. Dès les premières notes de "Carnal Faith", le groupe n’hésite pas à allier un métal indus rappelant Godflesh/Proton Burst, des vocaux black mélangés à du chant clair à la S.U.P. et il ose même pousser jusqu’à inclure des éléments plus trip hop. A noter qu’il pousse encore plus le côté indus sur cet opus. Je dirais même que ce côté industriel plus accentué nous fait accepter un peu plus le fait que le groupe n’ait pas de batteur, le côté synthétique étant encore plus en osmose avec leur métal hybride!

 

Acquisition de maturité également ressentie dans le travail fourni sur le chant clair, notamment dans des morceaux comme "Twilight Time Calculator", "Digital Window" (alliant haine, côté lugubre et spatial si je puis dire ainsi) ou encore le dernier morceau de l’album, "Soul" avec une approche assez rock dans l’ensemble et une bonne touche de spleen.

   

Un côté bien atmosphérique lui-aussi très présent. Je pense à des morceaux comme "October Rain" -à la fois mélancolique de par ses mélodies de guitares, glacial et hypnotique de par l’ambiance qui y règne-,  "The Forthcoming Shadow" -mélancolique aussi, j’oserai même dire limite new-wave par moments.

 

Un côté black avec des riffs thrash est à retrouver dans "Thresholds Of Sand" puis "Holopherne" (mariage improbable avec des parties très rock/indus et de riches idées au niveau des grattes... Je dirais que l’on tient là le morceau le plus hystérique de l’album… Agressif d’une part pour ses parties black et plus posée par ses parties industrielles.)

 

Des ambiances bien sombres  dans "Undone", morceau à l’ambiance très oppressante, au tempo lourd et lent assez doom/indus/black. Beaucoup d’arrangements électro viennent renforcer cet aspect glacial.

 

Au final, nous voici avec un album très original tenant toutes ses promesses. Une agréable surprise encore, je me permettrais de dire d’ailleurs qu’avec cet album le groupe a réussi à acquérir le petit plus qu’il lui manquait. Des idées encore plus variées et plus riches que sur leurs démos, une touche industrielle nettement plus présente, ils parviennent à se faire leur image... Un voyage dans leur univers que l'on fait avec plaisir. A noter que suite à cet album sorti il y a déjà un an, le groupe a ressorti deux démos From Suicidal Archetypes To Nowhere Spirals et Le Reflet, au travers desquelles ils n’ont pas fini de nous surprendre.

 

http://www.myspace.com/thesouliam  

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