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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 21:34

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KAOTOXIN/ 2014

 

 

Mesdames, Messieurs, vous êtes priés d'attacher vos ceintures. Aujourd'hui c'est l'écurie Kaotoxin qui nous paye le voyage avec ce premier album de We All Die (Laughing).

 

Derrière ce groupe se cache un duo représenté par Arno Strobl et Déhà. Pour les connaisseurs, vous savez sans doute qu' Arno Strobl a eu de multiples projets dont l'excellent et culte Carnival In Coal , duo (également) très éclectique qui a su marquer bon nombres d'esprits. Ici il s'occupe également du travail vocal avec l'instrumentation gérée par Dehà de COAG, Maladie. A noter également que certaines parties vocales black que nous retrouverons dans cette album sont assurées par ce dernier.

 

Les présentations étant faite, nous allons pouvoir attaquer le vif du sujet avec donc le contenu de ce premier opus. C'est avec un long titre avoisinant les 35 minutes que le combo décide de nous faire découvrir son monde tant mélancolique que raffiné avec également des côtés plus bruts.

 

Le décollage se fait en douceur avec cette intro aux arpèges légers sur lesquels le chant typiquement crooner du sire Strobl vient se poser calmement. Le côté progressif étant le mot d'ordre de l'art de W.A.D.L., nous aurons ici une montée en puissance passant d'un aspect mélancolique qui s'aventure vers des contrées plus lourdes et brutes. Un début presque blues, jazz, doom qui part sur un black metal que l'on pourrait rapprocher de la scène Dsbm.

 

Les chants collent bien a chaque ambiance proposée, la double pédale alourdit le tempo, donnant même plus d'impact à l'atmosphère.

 

C'est épique, majestueux, les mélodies excellent alors que le chant est accrocheur comme il faut.

Tous les éléments se complètent pour former un bloc très solide.

L'originalité ne faisant aucun doute, le duo incorpore même un cuivre (saxophone si je ne me trompe) dans la partie progressive et jazzy qui démarre vers les huit minutes.

 

Une excellente alternance des styles permet à ce titre de plus de trente minutes de maintenir celui ou celle qui s'est permis d'embarquer pour ce voyage en haleine du départ à l'arrivée.

 

Le chant ose aborder des intonations qui pourra plaire autant aux amateurs d'Opeth, de Mike Patton (pour ce côté crooner mentionné ci dessus), Leviathan et Carnival In Coal pardi.

 

Et que dire de ce passage, ce pont situé à 11:27, bien guerrier limite viking metal qui vient faire ressurgir une énergie certaine avant de se reconcentrer sur cette valse psychédélique.

L'auditeur plane dans les airs sur les nappes de pianos, les riffs hypnotiques tout comme il peut compatir de la colère dégagée par ce titre. Les émotions sont diverses, variées et c'est bien ce qui fait la force dudit morceau et du duo.

Il est totalement impossible de coller à une étiquette tant nous pourrons penser à plusieurs groupes au fur et à mesure de l'avancement du titre. Opeth, Letter Written On Dead Leaves, Ulver, Shining,Solefald (pour le côté fou que l'on trouve dans « The Linear Scaffold ») nombreux sont les auditeurs qui pourront trouver le bonheur dans l'écoute de cette galette.

 

Les chanceux qui auront acquis cet album en version digipack, sur les 1000 premières copies, se verront récompensés d'un morceau revisité d' Amy Winehouse.

 

Et c'est une version bien personnelle que nous propose le groupe là, avec une touche groovy à souhait, le morceau est rendu ici assez chaleureux. Un bel hommage proposé ici conservant la touche imposée par le premier morceau.

 

Classieux ! C'est le mot qui ressort de cette écoute fort agréable d'un album qui s' avère excellent. Un travail énorme, une maîtrise totale et un avis très positif qui ressort du tout. A noter que la suite vient tout fraîchement de sortir toujours sous la même écurie et qu'elle s'appelle « Tentoonstelling ».

A suivre donc !

 

 

 

https://www.facebook.com/wealldielaughing

 


 

 

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