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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 20:11

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AUTOPRODUCTION/ 2012

 

 

 

Formés en 2003, Cumshot avaient déjà frappé fort il y a quelques temps chez Yargla avec leur premier méfait lorsqu'ils étaient encore boulonnais.

Les voilà maintenant lillois et ils décident de refournir une dose à tous les plus addictifs du genre.

 

Le style était plutôt groovy goregrind à l'époque et le combo lillois a su évoluer dans un style nettement plus stonerisé/ doomisé en conservant sa touche gore originale appuyée par un clavier des plus tordus.

 

Pour l'écoute de ce mini album, il faut d'abord se mettre en condition. Armez vous d'une bière qui tape fort genre une bonne grosse Gulden Draak que l'on préférera largement à une vulgaire Kro, et éventuellement avec d'autres choses euphorisantes car le but ici est de ne pas se prendre au sérieux. Fiez vous en déjà aux titres des compositions et vous serez fixés sur ce point.

 

On saluera déjà le son qui est très honorable et qui parvient à mettre en avant tous les instruments à part entière ainsi que les vocaux . Des vocaux qui sont goreblack par endroits et plus gutturalement couillus où encore pitschshiftés.

 

Le nom d' Acid Witch vous viendra sans doute à l'esprit notamment avec le groove infernal proposé ainsi que par le clavier qui impose sa touche psychédélo tordue et excellente. Le côté massif du tout plaira donc, je n'en doute pas au part de sludge/ stoner/ doom, je n'en doute aucunement. Prenez déjà « Bandochants Rouspéteurs » qui après ce début ou les mouettes démontrent bien la nostalgie du pays boulonnois qu'ont les lillois, un début assez sabbathien d'ailleurs, où l'ambiance à tout pour plaire au plus gros fan d'Acid Witch.

 

Car c'est bel et bien sur l'ambiance que Cumshot se plaît à jouer sur les six titres proposés. Entre le malsain et le fumant, le massif et le twistant. Car c'est bigrement dansant par moment et c'est peu le dire !

 

Un autre nom qui vous viendra aisément à l'esprit est également celui de Necrophagia. Pour exemple « Pterodactylus  Grandipenis » qui donnerait presque l'impression que le combo de Killjoy a tiré une douille de travers. Pour être fumant, ca l'est . Une énergie contagieuse se dégage de ce titre dès le début avant de partir en trip beetlejuicesque qui viendrait de gagner un tour de grand roue ou de grand roux pour les fanatiques de pilosité forte en carotène .

 

On retrouve également la touche Necrophagia dans « Le Con Large Comme Un Estuaire » avec ces passages assez rock'n'roll (je tiens à souligner que ce titre est excellent) agrémenté de passages accrocheurs à l'atmosphère digne d'un vieux film des 70s mêlant psychédélisme et horreur.

 

Une joie de retrouver le titre « Zombiahu » également, tout du moins une version revisitée de ce titre déjà présent sur leur premier (marché) opus. Un côté méchamment tribal s'en dégage et l'on pense même à Purulent Spermcanal ou encore Impetigo amateurs de ce genre de trips. Un bon petit passage qu'adorerait Gerard Ouh Yeah très reggae sur la fin vient accorder une originalité supplémentaire à la formation lilloise.

 

C'est donc un mini album très très massif que nous offrent là Cumshot. Pour illustrer le côté éléphantesque de la chose balancez vous « Turgessence Cyclopéene » où le pachydermisme est roi ainsi qu'un passage bien planant incluant même un côté épique (je pense là au passage situé à 4 minutes trente environ).

 

 

Un bon petit instant à l'écoute de ce mini album d'environ une demi heure. Cumshot vous plaira amis sludgeux/doomeux/Stonerheadz, et à vous aussi amis goregrindeux qui avez le groove dans la chair et la moêlle. Car du groove, Cumshot en dégouline de partout.

C'est bien bon, c'est massif, original et pour sur qu'une fois la première écoute terminée, vous vous remettrez au moins un ou deux morceaux, voire le tout d'un trait.

Vous ne finirez pas nets, c'est sûr mais grand bien vous en fasse. Bravo Cumshot !

 

 

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