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24 novembre 2015 2 24 /11 /novembre /2015 23:30
HORSEHUNTER- "Caged In Flesh"

MAGNETIC EYE RECORDS/ 2015

 

 

Eloignons nous cette fois vers l'Australie, pays riche en domaine de metal et plongeons nous dans le Doom Sludge de Horsehunter.

 

La grosse rythmique groovy lancinante et l' « infra » son massif des grattes et de la basse feront vibrer vos murs, vos vitres et votre corps innocent dès l'annonce, l'entame, de « Stoned To Death », de cette intro pachydermique avant de partir sur un trip Sabbathien des familles. La voix bien couillue ravira les amateurs du sieur Matt Pike ou encore de Big Business.

Le morceau est aussi brut qu'enfumé, les riffs sont simplistes mais accrocheurs et le break final pose sa touche 70's bien dansante, boogie, et ici les australiens vous font headbanguer et sautiller.

Les parties solistes sont enivrantes et la basse mène également la barque avec brio pour l'aspect planant du final, véritable trip sous effet de plantes magiques australiennes.

 

La promenade se poursuit et démarre dans un esprit toujours fidèle aux influences de la bande d'Ozzy encore sur « Caged In Flesh », le groupe est monstrueux. Vocalement on peut penser à ce bon vieux Pixo de Carcharodon qui taperait le bœuf avec un combo groovy doom/sludge.

Progressivement, le tempo s'alourdit, les dissonances s'entremêlent, et la chaleur sous laquelle ils nous emmènent se fait étouffante. Et ça tape, vous assomme et vous laisse impuissant.

Le chant vocifère, maladif et rageur alors que les larsens vous percent les tympans. On revient ensuite sur une partie plus rythmée avec les riffs répétitifs, les breaks bien imposants en gras, pour alourdir la sentence.

 

« Nightfall » se fait lente et posée, avec une touche mélancolique berçant l'auditeur, un peu à la manière d' Earth, avec cette touche très 'désertique '.

 

Suite à cet interlude, « Witchcraft » vient lester à nouveau l'énergie avec une rythmique qui, lourdement, vous fait valser, des riffs vaillamment ficelés, des breaks maîtrisés avec notamment cette excellente partie batterie/chant posant encore plus d'animosité à l'impact imposé. Les structures sont intéressantes dans leurs variations, alliant allure de valse à d'autres beaucoup plus lentes, progressives, presque post rock. L'effort est bien posé sur le travail des ambiances qui correspondent au style propre d' Horsehunter.

 

De la maîtrise, Messieurs/dames, qui nous arrive d'Australie.

Une maîtrise qui capte et conserve l'attention, qui offre un voyage psychédélique, une vraie tornade musicale qui vous emmènera bien loin.

 

 

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