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29 juin 2013 6 29 /06 /juin /2013 17:53

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TEENAGE RIOT RECORDS/ 2013

 

 

 

 

Vous êtes prêts à vous prendre une énorme baffe ? En tout premier lieu, je vous mets au défi de retenir sans vous tromper le nom de ce EP et de me le ressortir directement ! Pas facile hein ?

 

Fake Asian Rolex sont de Paris et ils balancent de la sauce piquante aux oreilles des auditeurs même les plus avertis. Une bonne grosse branlée ultra dynamique ou s'entrecroisent et trouvent l'osmose des styles tels que le grind, le rock'n'roll, le hardcore, le punk, une once de powerviolence également.

 

Neuf titres vous tabassent, vous écrasent la tête sur le trottoir jusqu'à ce que vos oreilles saignent. Autant dire que vous n'en ressortirez que salement amochés.

 

On se prend des gros riffs au groove rock'n'rollesque affirmé de par lesquels on pourra penser à du Every Time I Die, du cri écorché et cinglant un peu à la Discordance Axis, des parties folles (le mot est petit je vous l'assure) dignes d'un Dillinger Escape Plan. Pour résumer, vous allez déguster, danser, remuer et tout exploser.

 

La claque rougit la joue comme le lion rugit et en impose. Ne vous fiez pas à cette pochette toute mignonne car le chat auquel nous avons à faire dans le cd, vous arracherait et vous boufferait les yeux en un rien de temps.

 

Même si « Pew Pew ! I'm A Lasergun » semblerait presque vouloir apaiser le truc avec un hardcore ultra tordu accompagné d'une partie plus posée, quasi planante et épique sur lesquels des samples viennent de poser, l'ensemble est sans pitié. A l'image d' « Excrete Flowers » où l'on se rend compte que F.A.R. Est plus malsain que Gozer le Destructeur ! C'est super barré et agressif à foison.

 

« Did You Put Something In My Pepsi Last Night ? » fait dans la marche de rhinocéros affamé et balance également du riff sorti de nulle part qui arrache.

 

Je vous assure que l'on se prend une claque fulgurante au cours de ces 11 minutes 36 et c'est le genre de claque qui laisse des traces. Qui marque à vie, détruit tout sur son passage ne laissant que des cendres. F.A.R. mettent le feu à tout au dans ce EP ma foi très convaincant bourré aux acides violemment rock'n'roll.

 

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29 juin 2013 6 29 /06 /juin /2013 16:27

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AUTOPRODUCTION/ 2013

 

Après une apparition déjà dans nos pages par l'opus précédent (qui était déjà le 3ème) puis une interview, Un Automne De Plus sont de retour !

Devrais je dire plutôt est de retour dans la mesure où il s'agit désormais d'un projet solo mené par Rom1, Lorenzo n'étant plus de l'aventure mis à part sur deux titres de cet album répondant au nom de « 2010 ».

 

Ce sont sept titres qui nous sont proposés toujours dans une mouvance screamo/ post rock avec, comparé à l'opus précédent un côté nettement plus ancré post rock encore.

 

Les sept titres sont posés dans l'ensemble mais renferment néanmoins toujours ce côté assez brut apporté notamment par le chant hargneux qui règne.

 

Les titres auxquels nous avons à faire sont très progressif, et se trament comme de véritables bandes sons de film. D'ailleurs on retrouve toujours pas mal de samples de films, prenez « Cette Vérité Pour Son Innocence » par exemple qui démarre sur des samples accompagnés de mélodies à la mélancolie toujours aussi affirmée et ce côté également très raffiné, planant.

 

Un Automne De Plus parvient toujours à balancer de l'émotion qui prend aux tripes et qui en vient, d'ailleurs. L'ensemble des titres ne font pas dans le bourrin ni dans le brutal mais ils s'enchaînent parfaitement au gré de leur écoute. Les titres possèdent un impact assez énorme. J'ai une certaine préférence pour « UTPPV2 » qui comme dit auparavant déchaîne la rage de manière progressive.

 

L'album est un très bon jumelage de mélancolie, colère et d'une atmosphère planante à souhait.

Pour en revenir à l'utilisation des samples, ils reflètent parfaitement l'image et la touche propre à Un Automne De Plus faisant partie intégrale des morceaux, j'oserais même presque dire qu'ils font office d'instrument à part entière.

 

Encore un très bon effort d' U.A.D.P. qui continue à faire son petit bonhomme de chemin sur le sentier éthéré de la désolation. Les ambiances qui se dégagent des titres sont excellentes, planantes et prenantes et l'on ne peut que saluer l 'effort fourni ainsi que le résultat qui en émane. Les amateurs de Post Rock apprécieront ce 4ème opus d'U.A.D.P. Toujours chanté dans la langue de Molière ! .

 

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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 00:42

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2012/Noisehead Records

 

Forgotten, qui nous vient de Turquie, est un one-man band qui sent bon le groupe culte. D'abord, parce que justement, il vient de Turquie. Vous en connaissez beaucoup, vous, des groupes turcs ? De métal, s'entend. Ensuite, et surtout, parce que son initiateur est un passionné qui, après avoir sorti deux démos, au milieu des années 90, s'est fait oublier presque dix ans pour mieux resurgir récemment et refaire parler ses émotions et ses riffs. Pas si éloigné que ça de son -légendaire, pour le coup- compatriote Pentagram, Forgotten et son 13 Martyrs viennent ainsi vous apporter un réconfortant heavy teinté de doom, qui transpire l'honnêteté, le savoir-faire et l'inspiration. De l'inaugural « Conquer », qui donne envie de se réécouter le Nightfall... de Blind Guardian, à l'épilogue nommé « Shadows », pas un titre ne donne envie d'être ailleurs, de passer à la suite ou d'aller planter des aubergines dans son potager, ce qui n'est pas un mince exploit, car il faut avouer que l'étiquette « heavy metal » sous-tend bien souvent clichés, caricatures voire ennui, à part quand elle est arborée par un groupe inspiré, tel que Grand Magus par exemple. A l'instar de l'une des sensations métal de l'an dernier, Tolga Otabatmaz, remarquable guitariste, a su insuffler dans sa musique un esprit, une âme qui remue cent fois plus les sens que 99% des combos estampillés « heavy » (allez, à vous, faites le calcul maintenant... « Soit le groupe F qui remue les sens 100 fois … »), en intégrant une dimension épique et des éléments sombres et mystiques à ses compos, capables d'évoquer un monument comme, disons, Solitude Aeternus. Un rapide coup d'oeil sur les influences du lascar confirme d'ailleurs nos allégations et présomptions : en effet, si on retrouve bien la présence de groupes de heavy plutôt traditionnel (largement sous-représentés), on compte bon nombre de formations plus « occultes » (Black Sab', Venom, Celtic Frost, Candlemass, Cathedral, Witchfinder General...), thrashy (les Teutons Sodom et Destruction, ou toute la clique de la Bay Area première époque, Metallica, Testament...), death (Death justement, Obituary) et de manière générale beaucoup d'entités portées sur la noirceur mais également tournées vers l'innovation et/ou l'expérimentation (Septic Flesh, Amorphis, Orphaned Land, Faith no More, et deux groupes proches de l'univers de Forgotten : Bal-Sagoth, dont on retrouve les ambiances ici et là sur 13 Martyrs (le clavier!), et Rotting Christ, dont les Turcs ont repris le « Sorrowful Farewell »). Pour être parfaitement complet, la présence de Joy Division dans cette liste d'influences achève de nous convaincre que le côté sombre est plus que prégnant chez l'ami Tolga, tandis que la revendication de l'héritage folk music (turc, entre autres) rappelle (et explique) immanquablement certains passages de ce premier full-length et l'utilisation ponctuelle de certains instruments traditionnels, à moins que cette impression ne soit l'oeuvre de ce versatile clavier (mentionnons au passage que le sieur Otabatmaz s'est entouré de musiciens de session pour enregistrer l'album). Il ne fait aucun doute que nous essaierons d'en savoir plus très prochainement au sujet de ces derniers détails et de bien d'autres, par le biais d'une interview qui s'impose vu le profil de « die-hard fan » du géniteur de Forgotten. En outre, pour rebondir sur ce constat et dans le même temps conclure cette chronique, sachez que le titre de l'album et le contenu des paroles revêtent une forte consonance historique et mythologique, ce qui constituera un autre sujet de discussion pour une éventuelle entrevue. Quoi qu'il en soit, franchissez sans plus attendre le pas, quitte à délaisser pour un temps un ou deux autre(s) artiste(s) plus gros et plus convenu(s), et partez à la découverte de cette terre inconnue qu'est 13 Martyrs, qui saura vous transporter et vous faire voyager, vous séduire à coups de plages éthérées et d'attaques incisives, portées par une voix (claire, toujours) de haute tenue. De toute évidence, l'étape suivante sera alors l'attente religieuse de la suite des aventures de ce groupe tout à fait... Unique.

 

 https://www.facebook.com/forgottenankara 

 

http://www.noiseheadrecords.com

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 18:18

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2013/Pelagic Records

 

Et un nouveau Terminator endorsé par Pelagic, un ! Voici le nouveau mastodonte apocalyptique du label allemand, un cyclone sévissant quelque part entre sludge et post-hardcore et qui bénéficie d'une aura maximale au vu des antécédents de son géniteur, qui n'est autre que Thomas Liljedahl, chanteur des mythiques Breach, responsable intégral des compos de The old Wind (au sein duquel il tient le micro et la guitare... Oui oui le Suédois est ambidextre) et rejoints ici par deux autres de ses anciens collègues à la basse et à la gratte, la 3e gratte étant assurée par Robin Staps (fondateur de The Ocean, ainsi que de Pelagic Records, et fan inconditionnel de Breach) ; le groupe est par ailleurs complété par le batteur Karl Daniel Lide'n, également responsable du projet Vaka, qui après vérification et investigation plus poussée semble mériter la plus haute attention (post-metal avec piano... Testez « I of Everything », vous ne serez pas déçus!). Bref, The old Wind a tout du all-star band, et tient pleinement son rang au vu de la qualité des six pavés lancés dans ma vitrine ce matin par ces hooligans suédois cagoulés (et leur acolyte allemand qui faisait le guet à quelques mètres de là).
Le sludge est un style qui n'est pas à la portée du premier venu, et il m'a d'ailleurs fallu bien des péripéties, au fil des années, pour que mes oreilles daignent accepter de supporter ses effluves plus de 30 ou 40 secondes. Si je ne suis pas encore tout à fait rompu à des exercices diaboliques comme l'écoute de la discographie complète d'Eyehategod ou d'Iron Monkey, je suis devenu avec le temps un grand fan de formations ayant pris soin d'ajouter un minimum de vaseline quand ils soignent votre popotin avec une poignée de graviers, les almighty Crowbar étant à mon sens les chefs de file de ces brutes « sanguinaires mais pas trop ». C'est ici à cette seconde catégorie d'assassins que nous avons affaire : des gentlemen qui prennent un malin plaisir à vous torturer à coups de vocaux de petits baigneurs du Styx et d'ambiances à décapiter des boucs mais à le faire en vous prodiguant moults massages enivrants et en vous délectant d'Irish Coffee et d'After Eight.
Feast on your Gone est ainsi un mélange de beauté malsaine et de sulfureuse lourdeur, qui se tient prêt à vous submerger sans toutefois vous noyer. Le rythme, jamais soutenu, mais jamais pachydermique non plus, vous permet de vous plonger dans l'ambiance la tête la première en vous délectant des atmosphères propagées avec rage et savoir-faire, sans avoir la tête comme une passoire en raison d'une trop grande vélocité, ou être pris de baillements compulsifs en ne rêvant que d'une chose, zapper ce riff de 22 minutes pour découvrir si l'herbe est plus verte au titre suivant. Ce mid-tempo perpétuel sert en effet à merveille les six morceaux au son écrasant, aux lignes de guitare cisaillées, au chant possédé et vindicatif, faisant de FOYG la bande-son d'une magnifique balade à la fois emprunte de noirceur et d'énergie positive (malgré la teneur pour le moins grave des paroles).  Une fois n'est pas coutume, bien malin qui pourrait dégager une chanson du lot pour en faire le porte-étendard, la vitrine de cet album, l'ensemble se tenant à merveille et faisant émaner une impression de parfaite homogénéité. A ce titre, la cadence extrêmement régulière vient apporter de l'eau à notre moulin : impossible de préférer ce brulôt ultra-rapide ou ce titre mystique hyper-lent, la star ici, c'est le skeud dans son entièreté, rien ne vient entâcher l'impression d'ensemble, rien ne vient ternir le sentiment général de réussite, la sensation d'excellente, ce côté intouchable qu'on ne peut que se résoudre à accepter tant Feast on your Gone s'apparente à une œuvre, tout simplement, et non à une succession de morceaux destinée à former un album par la grâce de Dieu, en espérant que ça passe, que ces titres cohabitent avec bonheur, plus par hasard qu'intentionnellement. Une œuvre, donc, qui ne se connaît aucun rival, qui soutient la comparaison avec n'importe quelle référence du genre, et même au-delà, qui ne saurait reconnaître la supériorité d'aucune d'entre elles, la faute à une expérience trop prégnante du géniteur de ce projet (et de ses comparses) appelé à devenir culte, à une aura trop développée, mais aussi à une science de la composition rarement observée et à une propension naturelle à exprimer ses sentiments sur le fil du rasoir, le tout avec ce qui ressemble fort à une aisance déconcertante et, last but not least, avec une simplicité qui force l'admiration. En une grosse demi-heure, Liljedahl et The old Wind assoient leur monde et forcent le passage de ce dernier directement vers les sommets. J'ai arrêté de miser de l'argent depuis belle lurette mais si je devais le faire aujourd'hui, je lâcherais sans sourciller quelques billets pour parier que vous aurez toutes les peines du monde pour trouver un observateur plus ou moins avisé disant du mal de Feast on your Gone de quelque façon que ce soit...

https://www.facebook.com/Theoldwind 

http://pelagic-records.com/

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16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 10:24

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GREAT DANE RECORDS/ 2013

 

 

Great Dane Records sont toujours sur le front et nous balancent encore un groupe qui fait dans la dentelle, j'ai nommé DarkRise, combo arrivant de Lausanne et qui arrache tout sur son passage depuis 1998. Forts d'une expérience certaine les suisses nous proposent ici leur 4ème album.

 

On s'attaque donc à 10 titres, devrais je dire : 10 titres nous attaquent. C'est un death metal brutal et sans concession que nous proposent les bouchers helvètes. Brutalité, Agressivité, Violence, vous l'aurez compris, ça tabasse sévère chez eux.

 

Entre les riffs cinglants, les rythmiques explosives, les vocaux death gutturaux accompagnés de choeurs plus black, l'album promet également du point de vue technique et il est prévu pour annihiler toute forme de vie humaine.

 

Prenez pour exemple « Etre Ou Ne Paraître », ce titre semble sortir tout droit d'un champ de bataille, maculé de sang et de boyaux. Les riffs sont excellemment découpés et les gaillards restent dans la brutalité extrême tout en prenant grand soin de varier les parties destructrices.

 

En parlant de variation, la partie lourde et décalée au milieu agrémentée d'un solo balaise est vraiment excellente et ce solo d'ailleurs vient imposer un côté épique.

 

Une boucherie sans remord, parfaitement exécutée avec de la finesse (si l'on devait résumer!).

 

« No Help In Hell » en est l'une des preuves avec la richesse des breaks qui amènent une certaine folie au death brutal impitoyable des suisses.

 

« End Of Talk » fait également partie de ces titres qui vous collent une baffe qui vous laissera à très long terme sur le carreau. Chaque musicien participe activement au massacre et l'on sent que cela est un véritable plaisir pour eux(et il en va de même pour nous!).

 

Darkrise envoie du lourd, du puissant et du décalé. On pourra penser à un combo comme Trepalium sur « Debt Of Blood » avec la structure bien décalée de ce titre. Ce genre de riffs un peu tordus qui dégoulinent de groove puis cette folle variation d'ambiance. Le tout est bigrement efficace et l'on sent bien la cohésion qui règne au sein du groupe. On notera également l'originalité des passages acoustiques assez orientaux qui viennent encore surenchérir la richesse des variations d'atmosphères.

 

Nous tenons donc là un 4ème album sur lequel on sent aisément qu'un travail de titan a été fourni. Un death brutal avec de bonnes parties techniques, de riches variations sur tout point de vue et surtout une puissance imposante. Ce groupe suisse fait plaisir à écouter et à réécouter. Vivement la suite.

 

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 10:43

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AUTOPRODUCTION/ 2013

 

 

 

Cela faisait déjà un petit moment que je n'avais chroniqué de black metal. Alors, action avec Ocram, projet solo venant droit de Malaga en Espagne. L'esprit malin derrière ce projet balance une intro et six titres (dont une reprise d' « Opus Nocturne » de Marduk) d'un black metal aussi raw que dévastateur.

 

Introduits par une atmosphère pesante, glauque et malsaine, les titres enchaînent violence, ambiance glaciale (par le biais des riffs bien tranchants) ainsi qu'un côté old school tout simplement plaisant.

Beaucoup de noms viendront à l'esprit comme Gorgoroth, Trelldom, Vultyr, Black Candle et Marduk (old) ; en bref, l'art est exécuté dans sa plus pure tradition.

 

Amateurs de blasts, vous en aurez pour votre grade que ce soit avec « My Death » ou encore « This Is My Throne » qui décapitent plus d'un troll sur leur passage. Ambiance war paints et clous resurgissent. « This Is My Throne » est agressive à souhait et les programmations de blasts et de double s'en donnent à cœur joie.

 

Des rythmiques qui tabassent sur des riffs tranchants telle une hallebarde affûtée et un chant bien éraillé (qui me rappelle le groupe québécois Night).

Ce chant d'ailleurs varie les registres comme par exemple au début de l'excellent « My Last Prey » où l'on s'approcherait d'un Mayhem/ Skitliv et encore dans « Rebirth » où rode l'esprit d'Attila.

« Rebirth » comprend deux parties : le début plutôt mid tempo introduit une partie aux riffs infernaux et à la rythmique bien guerrière.

 

Esprit old school et radical quand tu nous tiens. Les riffs ne sont pas des plus complexes, certes, mais c'est bien là la force de l'esprit raw qui domine.

 

« Opus Nocturne » fait plaisir également, et elle est exécutée avec efficacité.

 

On ne peut que saluer ce projet solo mené par ce démon aux plusieurs esprits. Une maîtrise parfaite qui va droit au but fait la force de ce black metal brut et glacial à foison. Ce premier EP infernal ravira tout amateur du genre.

 

 

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 11:05

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REBIRTH THE METAL PRODUCTIONS/ 2011

 

 

Blam ! Que passa ? Macabre Demise décide de venir vous en coller une sévère avec ce brutal death grind bien puissant qui apparaît avec le côté incisif de toute bonne tronçonneuse qui se respecte.

Cet album n'est pas tout frais (datant de 2011) et il succède à un premier ep sorti en 2009 ainsi qu'un split. Le combo est en fait un one man band et il nous vient d'Allemagne.

 

Les riffs se succèdent à leur guise vis à vis des tempos qui se veulent variés et grand bien leur fasse car ils font toute l'efficacité des titres. Ce côté piquant telle la douleur ressentie par une gifle est bien présent. Le son old school de la gratte me rappelle un peu Manos.

Des plans thrash sont excellemment exécutés, les idées sont là et elles sont légion. On ne ressent pas d'ennui à l 'écoute de chaque titre. Le gaillard assure et parvient à varier les ambiances au maximum (qui restent néanmoins toutes destructrices).

 

L'aspect rock'n'roll de « Slowly Mutilation » est méchamment présent avec ce groove qui tue digne d'un Pakeni qui aurait copulé avec d'autres brulots de death/ thrash.

 

La brute qui se cache derrière ce projet n'hésite pas à marteler plusieurs crânes avec les dix titres proposés. Les blasts, les variations rythmiques sont riches ainsi que ce côté bien gras qui tâche.

 

Par moment, les riffs dégagent une atmosphère très malsaine et la rage qui les accompagne balance du lourd. Le copulation parfaite de la hargne et du dégoulinant avec, comme dit auparavant ce groove monstrueux.

 

Prenez « Wretched Death » qui mid-tempo vous propose de partir sur du riff ultra entraînant qui découle sur un trip bien wok'n'woll. En bref, ce titre est aussi prenant qu'efficace.

 

Il y a du blast mais pas que ! Ces derniers sont mis en place uniquement dans le but de vous perforer un peu plus le cerveau.

 

Si vous voulez du lourd et du lugubre, vous adorerez « Diary Of The Dead » et ses passages massivement oppressants. Vous ne pourrez vous échapper de l'étreinte écrasante des mélodies proposées.

 

Il me semble ne pas encore avoir évoqué les vocaux qui sont tout simplement burnés et gutturalement profonds. Ils varient avec d'autres un peu plus cradingues et atteignent leur cible : droit dans la face  en accompagnant l'aspect lourd et imposant de Macabre Demise.

 

Cet album décrochera plus d'une tête et trépanera plus d'un d'entre vous, innocentes créatures. Un death/grind qui tâche et qui ne vous laissera même pas le temps de déglutir que vos entrailles prendront déjà l'air.

Du gros, du gras, du lourd ; roulez tambours !

 

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 10:39

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AUTOPRODUCTION/ 2013

 

Voilà les Destroy Your Enemy qui font leur retour chez Yargla. Je vous vois déjà douter quand à cette information. Ce qui peut se comprendre car Destroy Your Enemy étaient connus sous le nom de Bad Scape à l'époque et nous avaient déjà offert une première démo.

Du changement de nom mais également un remaniement de line-up depuis puisque les gars ont depuis un nouveau bassiste, un gratteux supplémentaire puis un nouveau batteur (ex-Bézukry big up!)

 

Fraîchement sortis de studio, ils officient toujours dans un style hardcore métal assez old school avec une base assez thrash.

 

Quatre titres bien bruts sont présentés et les hostilités démarrent avec l'esprit flottant d'Elvis dès le début de « 5 Nails (Through Your Neck) » avant de débouler sur une énergie qui appelle directement au pogo par des blasts, du riff affûté et du changement rythmique variant entre le blast, le mid tempo assez lourd et sautant.

C'est une rage certaine qui ressort du titre et D.Y.E. arrache bien et appelle d'emblée à la destruction.

 

S'en suit ensuite le morceau que j'ai du passer en boucle le plus souvent depuis sa réception « This Is Not (Your World) ». Ce titre est varié à souhait et possède une puissance énorme où chaque instrument qu'il soit à cordes, à fût ou à cordes vocales a sa place. Le morceau varie entre passages purement hardcore old school et également avec une partie tout simplement énorme, entraînante et assez rock'n'roll au niveau du refrain. On pourra penser à une partie un peu à la Blood Düster à ce moment là, le genre de truc bien lourd qui reste en tête avec un groove monstrueusement efficace.

La batterie suit le tout comme il se doit variant les passages à la double, les variations de cymbales sont également à saluer.

Le final de ce titre, lourd comme il faut renforce l'impact déjà imposé par le premier titre. Vous vouliez du titre efficace ? Vous le tenez là !

 

« Money, Sex, Politics » très thrash/hardcore ravira je pense les amateurs de Biohazard par exemple. Les riffs sont peut être simples me direz vous mais ils sont bigrement de bonne facture notamment accompagnés des rythmiques à la double bien posées, des deux voix qui, rageuses et rugueuses, imposent colère et dynamisme. Les bonnes grosses interventions de la basse que l'on distingue bien, sont également à saluer. A noter ce passage ultra lourd qui vient mettre sa touche sombre à ce titre patate !

 

« Paper God » termine cette démo avec cette intro puissante et appelle une fois de plus à l'enfer au sein du pit ! C'est la fureur qui se déchaîne. Ce n'est plus un circle pit, c'est une véritable course à la hargne. L'empreinte thrash est toujours bien présente et les breaks de ce titre tuent. Je vais réévoquerBiohazard avec cette touche bien old school qui rappelera sa jeunesse à plus d'un lecteur ici. Les gaillards varient toujours également les plaisirs entre instants, galopants, massifs mais néanmoins puissants.

 

 

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On vous disait déjà à l'époque qu'il fallait les surveiller. Et bien désormais, il va falloir redoubler de vigilance avec ces calaisiens qui ont su gagner de l'expérience et on le ressent à l'écoute de cette démo toute fraîche et fumante. Mordez le bitume et jetez vous sur ces quatre titres qui laissent à nouveau présager du bon pour la suite. Un bel effort !

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 09:20

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GREAT DANE RECORDS- 2013

 

 

 

Great Dane Records, le retour ! Pas de trêve chez eux quand il s'agit de vous en mettre plein la tronche. Et par conséquent cette fois ci ce sont les gaillards de No Returnqui font leur retour dans nos pages et de manière un peu particulière.

En effet, Psychological Contaminationest la réédition des deux premiers albums du combo, désormais introuvables dans le commerce : « Psychological Torment »(1990) et« Contamination Rises »(1992). Un sacré bon en arrière n'est-il pas ?

 

Comme j'avais déjà évoqué dans la chronique de leur « Inner Madness », qui n'a pas eu chez soi une cassette audio avec au moins un album de No Return ? Rappelez vous à côté de vos cassettes de Massacra, Loudblast, Crusheret autres.

 

Une réédition qui fait plaisir et qui s'avère encore plus efficace que Dr Emmet Brown pour vous faire revenir plus d'une vingtaine d'années en arrière introduit avec l'intro spatiale et lugubre de « Mutant's March ». L'effet de l'écoute vous fera hérisser les poils en ne faisant sortir qu'un mot de votre bouche bée : « Bordel ! ».

Qu'est ce que c'était bon à l'époque. On se rappelle de leur death aux bases très thrash qui ravira également les amateurs de Coroner par exemple. (à noter d'ailleurs que ce premier album a été enregistré avec le batteur de ce combo en Allemagne).

 

Les riffs varient et les ambiances suivent également. On est collés au mur directement avec « Reign Of The Damned »qui est déjà un véritable hymne au headbang à lui seul. Ce premier vous fera ressortir votre poussiéreuse veste en jean à patches et ressortir votre plus beau pack de Gold. C'est l'effet causé par des titres tels que « Vision Of Decadence », « Nightly Aggression »avec ces soli old school à souhait, ces passages purement thrash, les rythmiques qui détonnent et ces choeurs typiquement thrashy. Il ne manque plus que le son du disque qui craque sous le diamant.

 

En parlant du son, il a certes été retravaillé mais l'opération a été menée avec brio dans la mesure où l'esprit, l'ambiance old school sont toujours aussi percutants.

 

« Religion » quelle joie de réécouter ce titre avec son intro posée aux arpèges qui dévale sur cette rythmique infernale et ces riffs je dirais typiques de l'époque. Le genre de riffs qui fait de vous une créature délurée nourrie au thrash et au grain de houblon. Un titre claque qui fait du bien aux oreilles.

On notera également une version live actuelle de « Vision Of Decadence » qui reste bien fidèle à l'originale. Cette version live envoie encore plus le bousin que la version studio de l'époque et on réalise encore mieux l'impact des titres en live.

 

S'en suit le second album « Contamination Rises »lui sorti en 1992 enregistré en compagnie de Monsieur Scott Burns, rien que ça.

On retrouve toujours cette agressivité incisive du groupe. On reprend grand plaisir à l'écoute par exemple de « Uncontrolled Situation »qui ravira les amateurs des vieux Sepulturavoire également de Napalm Death(la voix possède quelques faux airs de Barney). Encore un putain de titre parmi tant d'autres qui est accrocheur comme il se doit.

Aah ce bon vieux son d'époque de chez Morrisound's Studio, il aura marqué bien des esprits.

 

Ce titre n'est pas le seul qui tabasse. « Civil War »par exemple y est également pour beaucoup dans l'efficacité de cette galette. Super carré, rentre dedans et hargneux avec ces riffs qui resteraient même dans la tête de quelqu'un qui aurait la maladie de Parkinson. « Memories »est énorme aussi de par cette brutalité annoncée dès son début. Le morceau bande son d'un gars prêt à en découdre avec tout ce qui s'opposera à lui.

 

On pourra constater dans cet album un côté plus sombre que son prédécesseur. Toujours aussi riche en variations de tempos et en idées efficace.

En bonus, nous avons droit à nouveau à deux versions live actuelle de « Civil War »et de« Self Mutilation »avec pour cette dernière un featuring de Sybille Colin Tocquainede Witches(rappelez vous l'album « 3 .4.1. »par exemple. Deux versions encore survitaminées d'ailleurs.

 

Une excellente initiative de la part de The Great Dane Recordsque de rééditer ces deux albums cultes que se doit de posséder tout amateur de death métal international. Une joie d'ailleurs de pousser un cocorico à cette occasion !

Forcément, cet album est à conseiller autant aux personnes ayant déjà connu le combo à l'époque qu'aux personnes qui ne les ont découvert que récemment (ou pas encore) afin de vous prendre une excellente baffe death/thrash des familles.

 

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 21:20

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FANTAIZIC/ 2012

 

Ca balance pas mal à Nancy avec les gars de La Horde qui déboulent avec ce premier album au dynamisme bien prononcé. Un bon gros thrash /hardcore qui tabasse comme il se doit et qui explose droit dans la face.

 

Forts d'une expérience certaine le combo propose douze titres dont une reprise bien retapée de Niagara avec un chant rageur et révolté dans la langue de Molière. Autant vous dire qu'on s'en prend plein la poire avec les rythmiques survitaminées et la colère qui émane du tout, des mélodies, du chant bref une agression en soi.

 

On pourrait les rapprocher textuellement de Lofofora ou encore Trust mais la pêche introduite se rapprocherait plus d'un The Arrs par exemple.

Le combo prouve qu'il met du cœur dans les compositions en sachant parfaitement varier les ambiances (toutes destructrices) de chaque morceau.

 

Que ce soit par l'efficacité nerveuse de « La Horde Du Contrevent » qui par la même occasion se permet de venir injecter un groove presque rock'n'roll sur les solis de grattes, par le groove cette fois ci un peu plus funky mené par une basse excellente sur « Nuclear mind » ainsi que son côté un peu old school, par le côté burné et quasi southern rock de « Condamné A Vivre » pour ne citer que ceux là, on se plait à écouter cet album et on en redemande.

 

Les nancéiens assurent, il n'y a pas de doute là dessus. Bien carré, des riffs aussi lourds que tranchants et le chant apporte une fureur certaine que ce soit dans les moments speed où les moments un peu plus lourds.

L'alchimie est de bonne facture.

 

On remarquera aussi « Monochrome » qui plaira aux plus ouverts avec ce début digne de Svinkels qui jammeraient avec ce combo furieux qu'est La Horde. (haha !) Bien sympathique ce morceau d'ailleurs ! Et « J'ai Vu », reprise de Niagara fait plaisir également et apporte une touche originale et survoltée.

 

Un premier album vraiment sympathique et bien mené par La Horde. Ca doit booster sévère en live j'imagine. Amateurs de Thrashcore engagé lancez vous dans l'écoute de cette galette qui détonne.

 

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