Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 18:57

pandemonium_misanthropy.jpg

 

PAGAN RECORDS/ 2012

 

 

C’est de Pologne que débarquent les sombres esprits de Pandaemonium qui présentent ici ce qui est déjà leur 4ème album qui propose un metal très dark et satanique très basé sur le côté émotif des ambiances

Un bouquet de huit titres sont ici proposés par le combo qui parvient à jouer énormément sur les atmosphères bien sombres où les tempos varient de morceau en morceau.

A noter qu’un esprit old school émane de cette galette et les variations oscillent entre un côté très lourd, un autre beaucoup plus rentre dedans et brut de décoffrage puis un autre tendant vers le plus planant.

 

« Stones Are Eternal » propose un rythme lancinant avec un riff répétitif mais efficace digne de grandes formations de doom death des années 90, et l’ambiance créée par les vocaux variant entre un chant féminin lyrique, un chant death bien burné et un chant plus vomitif, bref nous avons un morceau aussi oppressant que lugubre.

« Necro Judas » promet également en côté malsain. De bonnes mélodies toujours catchy et cette efficacité sur l’aspect lugubre où l’auditeur se sentirait presque menacés par des créatures diaboliques.

Huit titres donc qui parviennent à capter l’esprit continuellement  en parvenant à vous hypnotiser avec un titre comme « Morass Opus » , à vous enfoncer bien profondément avec l’ultra massif « Only The Dead Will See The End Of War » où les riffs tranchants sont rythmés par des parties de doubles hystériques, des mélodies plus envolées et planantes , ou encore à vous rentrer dedans avec « Everlasting Opposition » qui allie mélodie et nappes de claviers et qui possède son côté bien patator dans le genre. Rythmes plus agressifs, riffs décalés avec de bon breaks, en gros on tape de le bon ici.

Un 4ème album donc bien percutant de la part de ce groupe qui n’a pas grand-chose à prouver (notez qu’ils se sont formés en 1990), et les huit titres parviennent à faire plaisir à tout auditeur amateur d’un dark/doom/death metal des familles.

 

 http://www.pandemonium.metal.pl/

 

link

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 21:49

53211_idensity_serenity.jpg

 

AUTOPRODUCTION/ 2012

 

Et c’est un nouveau cocorico que nous balançons avec les français d’ Idensity combo parisien formé en 2008 avec ce premier album sorti en 2012. Je remercie tout d’abord M&O Music pour la découverte de ce groupe qui s’avère déjà bien talentueux et qui nous propose un death metal basé sur aspect progressif et également orchestral avec notamment la présence d’un violon qui donne toute une identité à ce combo.

 

Neuf titres (dont une intro) se suivent ici alliant aspect tantôt brut et tantôt raffiné aux mélodies efficacement accrocheuses.

« Night Terror » fait partie de ces titres qui vous mettent la poigne dessus dès le début avec ces riffs et rythmiques saccadés, entrant dans votre cerveau prenant le contrôle de votre nuque qui se ploie et se relève nerveusement au fur et à mesure de l’avancement du morceau.

De très bonnes variations viennent trancher cet aspect pêchu par le biais de passages plus posés où le chant clair, excellemment maîtrisé (un chant qui me rappelle par moment celui de Vision Of Disorder qui donnent dans un tout autre style certes, ou encore Ulver) vient poser un aspect plus épique. On se plaît à voyager sur des ambiances très progressives et le côté orchestral renforce encore plus l’emprise que peut avoir ce combo sur l’auditeur. Le travail vocal pour en revenir à ce dernier est impressionnant de maîtrises variant d’un chant death à un autre plus criard pour en revenir à ce fameux chant clair.

On peut prendre aussi un titre comme « Do Not Forget » qui possède également cet aspect original, avec le flow du chant qui varie du narré au chant clair et cette riche variation musicale où l’on voit que les membres possèdent une technique confirmée, qu’elle concerne les soli, les lignes rythmiques, vocales et surtout cette aisance à varier les ambiances et atmosphères au sein d’un morceau.

Et autant dire que « The Hatred » avait déjà donné le ton avec cette force accrocheuse amenée par ces riffs assez heavy/thrash, ces interludes de refrains qui laissent planer le tout d’un aspect presque hypnotique, et ces rythmiques plus burnèes et massives, en bref une formule appropriée pour mettre l’auditeur en haleine dès les premières notes.

On pourra certes avoir en tête le nom d’Opeth tant l’aspect varié de l’art des parisiens se fait de manière progressives, renfermant de riches mélodies qui savent alterner entre l’épique et le plus mélancolique (à noter que l’apport du violon pose son emphase sur la mélancolie).

« Picture », titre qui vient clore ce premier album apparaît comme le titre le plus touchant si j’ose dire, avec justement cet aspect mélancolique évoqué ci-dessus renforcé par le violon. Le titre en lui-même possède une ambiance qui rappellera les très cultes Pentagram avec ces passages assez doom traditionnel. Nous tenons là un titre très riche et à l’exécution parfaite qui en font un titre des plus appréciables de cet album.

 

Et bien, c’est un cocorico qui retentit encore bien fort ici dans la mesure où nous avons un combo qui fait dans la qualité de par ce death progressif très accrocheur. A noter qu’un nouvel album est sorti depuis mais rien que celui-ci leur trace déjà un avenir très prometteur. Beau boulot.

 


http://www.idensity-metal

 

 

 

 

 


Partager cet article
Repost0
30 janvier 2014 4 30 /01 /janvier /2014 21:26

6147foB60SL._SL500_AA280_.jpg

 

DARK ESSENCE RECORDS/ 2013

 

Osons nous à un nouveau voyage en Norvège avec une nouvelle production de chez Dark Essence Records avec ce premier album de Slegest.

En tout premier lieu, sachez que nous avons là à faire au projet solo d’un ancien guitariste de Vreid et vous ne serez donc pas étonnés d’être confrontés à un album de black metal.

 

Cependant, pas question de blasts, de war paints et de brutalité extrême dans la mesure où le bougre fait tourner son black metal sur une sauce très heavy doom 70s au son très sabbathien.

 

Du riff ultra entraînant, du groove à n’en plus pouvoir les huit titres de cet album ont le don de vous rester en tête avec ce côté seventies bien affirmé.

Huit titres dont trois chantés en norvégien, ce qui apporte un effet très plaisant autant que glacial. Je pense à « Logna Sin fiende » avec ce riff de départ qui pourrait rappeler les ambiances ozzyesques comme sur « Over The Mountain », cette basse très présente qui sait alourdir l’ambiance et ce son ô combien vintage. Car c’est bien sur le côté vintage que s’appuient ces morceaux pour dégager l’excellence du tout.

 

On pensera aisément à Satyricon à l’écoute de ces morceaux (notamment d’ailleurs pour y revenir sur les morceaux chantés en norvégien) pour l’esprit groovesque mélangé à l’aspect glacial et bienfaisant du black metal.

 

On peut penser aussi au côté très stoner/rock 70’s de Witchcraft (époque 1ers albums) sur un titre comme « Dirt Life Death » avec certes un côté plus burné et des mélodies très catchy telles que nous les retrouvons tout au long de l’album.

 

Le heavy doom black balance un côté bien crasseux ici et vous entraîne aussi bien dans un headbang acharné que cette envie de vous boire d’un trait d’un seul une bonne grosse goulée de Jack Daniel’s .  « Past Burden Strength » est l’un des titres qui pourrait vous pousser à cet étape tant son emprise se fait puissante.

 

 

Et bien c’est un album bien sympathique que nous propose donc Slegest et ce fin mariage entre heavy doom 70s et black métal s’avère des plus accrocheurs. On se plaît à se laisser guider par le groove béton des titres et à taper du pied par terre, et c’est donc avec grand joie que l’on attend la suite.

 

 


http://www.slegest.no

 

 


 

Partager cet article
Repost0
30 janvier 2014 4 30 /01 /janvier /2014 02:18

a4182952220_2.jpg

 

ASYLUM RUINS RECORDS/ 2012

 

Limoges, ici Limoges. Des gaillards formés en 2009 ont décidé de s’unir pour balancer un death très carré, technique alliant rage et parties plus complexes.

Et c’est ici au premier album de cette troupe que nous allons nous attaquer. Sorti déjà en 2012, cet album se compose de neuf titres parmi lesquels on s’apercevra très rapidement que le combo vous colle au carreau en deux temps trois mouvements.

Forts de parties ultra dynamique où batteur, chanteur /gratteux et bassiste s’en donnent à cœur joie. Et  l’on se claque tympans et crâne sur un titre aussi galopant que « Day Of Defeat » qui fait passer l’auditeur par tous ses états. Des passages assez thrash dans les mélodies incisives, d’ailleurs un grand et gros coup de chapeau pour le travail apporté aux mélodies toutes aussi explosives les unes que les autres. Ce morceau fait dans l’hystérie la plus avancée. Distributions de breaks, de riffs décalés rythmiquement, de double pédale qui se déchaîne et d’un chant aussi corrosif que profondément guttural, la sauce prend bien d’ailleurs dans cette variation. Un titre aussi destructeur que guerrier qui laissera pantois plus d’un critique non averti. On pourra évoquer un Decapitated qui aurait pris un coup de folie des plus arrachés.

Nous évoquions les mélodies et la force qu’elles ont dans l’album. En effet, prenez le titre « Aions » avec ce côté qui pourrait presque rappeler At The Gates dans l’idée à entendre au riff bien accrocheur et sans doute l’apport vocal écorché y est également pour beaucoup. On balance une efficacité des plus appréciables avec Syrinx rien à redire dessus.

Pour évoquer un effet mitraillette, « Cold Turkey » s’en approprie parfaitement le sens. Avalez cette rafale de double triguée déchaînée, cette agression auditive sans concession, ces variations rythmiques qui enjouent l’auditeur avide de sensations fortes. C’est de la claque de bûcheron que nous avons à accepter et le death métal du combo possède un côté des plus cinglés. Quel retournement de cerveau mes aïeux !

On fait dans le monstrueux également dans « Origin Of The Rainbow » et je suis presque certain que ce type de morceau ravira les amateurs de groupes comme Gojira par exemple, à savoir un Gojira suivant tout de même un régime au Gatorade.

Petit interlude calmant les esprits avec « Friend » qui s’avère donc un peu plus posé et en somme nous constaterons une variation vocale dans la mesure où Rémi propose un chant clair qui colle plutôt bien à ce titre qui dégage un côté très axé sur une émotion assez mélancolique.

« Sandglass » titre qui clôt cet album prometteur vous promet également un voyage riche en variations tant vocales, rythmiques qu’au niveau des ambiances. On saluera ce côté carré bigrement bien maîtrisé, ces riffs cinglants, chaque instrument ayant sa place importante pour l’ensemble de l’ambiance posée. Lourd mais également agressif le titre vous en explose encore un peu plus avant de conclure sur un aspect planant.

A savoir qu’un autre album est déjà sorti depuis, il me fait dire qu’il va falloir que j’y jette une oreille tant ce premier opus s’est avéré plaisant. Beaucoup de bon dans cette galette aussi bien en agressions claquantes, que les plans plus barrés riches en break, le death de Syrinx risque de taper fort.

 

 

 

http://syrinxmetal.bandcamp.com/

 

 


 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
2 janvier 2014 4 02 /01 /janvier /2014 20:36

DethRok_UsThem.jpg

 

13th Planet Records/ 2013

 

Deth Rok. Voici un combo qui m'était jusqu'alors inconnu au bataillon et l'on pourra avouer qu'il va faire un peu office d'O.V.N.I. Parmi tout ce qui a pu être auparavant chroniqué par ici.

 

Ici pas question de metal, ni de grosses guitares bien métal, nous avons une formation qui fait totalement dans l'electro. Rassurez vous il n'est pas question d'électro comme l'entendent les médias de nos jours , non ici il est question d electro indus pur très très sombre, j'entend par là très basé sur des atmosphères lugubres dans lequel on retrouve quelques éléments assez trip hop mais encore dub.

 

Ce sont quatorze titres généralement proposés sur un tempo lent avec des atmosphères très glauques tant sur le point de vue musical que le côté vocal avec ce chant oppressant et noir mais également un peu granuleux à la Tom Waits.

De grosses ambiances fantomatiques dignes de bande sons de film d'horreur tel une horde de zombie qui se dirige lentement vers d'éventuelles sombres comme sur « There, There » qui collerait également bien sur une scène d'orgie sanglante avec des entrailles dégoulinantes que s'arracheraient ces mêmes zombies.

 

Vision d'horreur penserez vous, c'est pourtant l'ambiance nauséabonde qui s'émane de cet album. On pourra penser sur le plan musical à certaines formations comme N.I.N., Skinny Puppy, ou même Ohgr avec des ambiances méchamment malsaines destinées à vous triturer l'esprit.

 

« Getaway » tourne un peu plus atmosphérique et le style s'impose sur un dark dubstep avec des woobles très présents qui vous écrasent et vous emportent vers des profondeurs abyssales.

 

Beaucoup d'expérimentations à base de mélodies distordues et l'ensemble joue beaucoup sur des ambiances de vieux films d'horreur old school comme par exemple sur un titre comme « Ghosts Everywhere » lancinant et horrifique.

 

 

Voici donc un style auquel je ne suis pas des plus habitué, et je ne peux qu'être objectif à ce sujet mais l'album « Us and Them »reflète une excellence sur le travail apporté aux ambiances riches en oppression. Difficilement étiquetable, l'electro indus/ dark trip hop proposé par Deth Rok. C'est donc un grand coup de chapeau que je leur tire et je recommande cet album aux amateurs d'ambiances qui aiment s'écouter une bande son posée mais intelligemment exécutée.

 

 

http://www.dethrok.com/

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
2 janvier 2014 4 02 /01 /janvier /2014 17:57

Too-Late-to-Repent.jpg

 

WHITE VALLEY RECORDS/ 2012

 

 

 

Allons donc voir ce qu'il se trame du côté de la Savoie du côté d'Annecy avec les bien bons Chaosis qui présentent ce premier EP sorti en 2012 déjà et qui propose un death metal bien direct au cours de ces quatre titres (auxquels s'ajoute une video live).

 

L'ensemble à constater c'est que nous avons à faire à un aspect aussi massif que vif. L'auditeur est entraîné dans des parties bien lourdes comme sur « Gehenne »qui propose un death metal très lourd qui s'approcherait de Bolt Thrower au niveau des riffs qui peuvent paraître basiques pour certains mais terriblement efficaces avec même un aspect hardcore n mais il est également entraîné sur des parties plus vives et cinglantes où la double se veut dévastatrice.

Déjà ce titre est de bon aloi et l'on se prend à headbanguer sans avoir à se forcer.

 

Ecouter Chaosisc'est avoir cette impression d'être en fusion avec un death metal old school des familles (à entendre notamment le son de gratte qui me rappelle Autopsysur « Too Late To Repent » ou même encore ce côté martial que ne renierait pas un fan du « ...For Victory... » de Bolt Thrower) et un death metal plus actuel avec même quelques éléments indus (je pense là en partie à « Forgotten World »avec cette intégration de nappes électroniques.)

 

Concernant « Forgotten World » d'ailleurs pour y revenir, on fait un bond quelques années en arrière avec ces riffs bien thrash et ce batteur qui martèle massivement ses tommes ...de Savoie. C'est pêchu, vif et dynamique et l'ensemble des titres vous balancent un groove des plus prenants.

 

Les prouesses vocales contribuent également énormément à l'aspect rageur de Chaosisalternant entre une grosse voix death éraillé et un chant plus hargneux. Le genre de chant qui pourraient rappeler Martin Van Druinen époque Asphyx.

 

Ce chant qui fait beaucoup sur le titre qui clôt de manière audio ce cd « Respect ». Saccadé, se complétant avec la lourdeur de riffs et rythmes martiaux le chant décape tout sur le passage.

Les brutes proposent en bonus un titre live en vidéo « Beautiful War » et force est de constater que le groupe possède la même fougue, hargne et puissance avec ce death metal très power.

 

 

Avant de conclure, nous pouvons ajouter que le groupe a sorti un clip récemment et le résultat déjà obtenu laisse déjà promettre que de bonnes choses.

 

Cinq titres donc d'un death metal bien forgé où groove et pêche plonge tout auditeur non averti dans l'oubli. Nous avons du lourd, du carré et de l'entraînant alors je recommanderais à tout le monde de bien vouloir venir se délecter de cette galette avant d'en reprendre une bonne grosse part avec ce qu'ils ont à nous proposer pour la suite.

 

 

http://www.reverbnation.com/chaosis

 

http://www.youtube.com/watch?v=E0Upq4dOcfA

 

Partager cet article
Repost0
2 janvier 2014 4 02 /01 /janvier /2014 01:15

Sarkom_Doomsday_ElitePR_zps72e847c1.jpg

 

DARK ESSENCE/ 2013

 

C'est en Norvège que nous abordons pour cette chronique à venir et nous voici en compagnie de Sarkom qui signe son retour après cinq années d'absence.

 

Ah la Norvège, terre du true black metal dont sont issus grand nombre de formations des plus cultes en la matière. Fidèle à ce qui la caractérise, cette terre promise nous envoie ici encore un combo aussi malsain que glacial.

 

Ceci dit, les norvégiens de Sarkom qui nous avaient habitué à un black avec une touche thrash très prononcée ont su évoluer vers une touche plus nuancée, conservant biensûr la base black metal.

Il y a toujours un côté thrash, certes, notamment sur l'énorme titre brutal « I Utakt Med Gud » qui allie rage, fougue et haine ultra dynamique avec des riffs tant agressifs qu'hargneux, une rythmique survoltée ou ça blaste à tout va et le charme du chant en norvégien qui est définitivement fait pour coller au style.

On se colle une dose de brutalité explosive d'on on ne revient que rarement vivant avec un concentré de colère et de destruction auditive. Le chant varie également du pur black metal eraillé à un chant parlé presque murmuré qui apporte cette touche nordique excellente.

 

On pourra saluer le travail massif apporté sur les ambiances plus malsaines et lugubres les unes que les autres.

 

Ambiance martiale, guerrière et accrocheuse sur « Predators In Disguise » avec ces riffs proche de la dissonance maladive accompagnés de riffs et rythmiques écrasants ainsi que des breaks qui varient la rythmique où le blast arrache les têtes de tous ceux qui se refuseront au headbang. On pourra penser avec l'ambiance de ce morceau aux excellents australiens de Deströyer 666.

 

Une explosion de colère se passe aussi sur «No Loose Ends » avec cet aspect typiquement norvégien avec un travail mélodique des plus judicieux, genre le riff qui comporte une ambiance épique avec ce type de mélodies qui restent ancrées en tête à l'instar d'un Dissectionpour ne citer qu'eux.

D'excellentes nappes d'instruments à vent viennent poser une touche symphonique qui complète parfaitement le côté majestueux du titre. Apport symphonique que l'on retrouve d'ailleurs sur d'autres morceaux tel que « Solemn Disorder 'Til Human Extinction » qui ravira les amateurs de formations des années 90 comme Limbonic Art, Covenant (sur les premiers albums) ou encore Mörk Gryning. Morceau qui opère un impact des plus appréciables.

 

Les morceaux proposés par Sarkomsavent braver l'embourbement dans un quelconque ennui dans la mesure où ils sont tous variés et proposent une richesse d'idées qui ne va pas sans ravir l'auditeur. Les idées, les breaks, les riffs savent poser des paysages différents tout en conservant cet aspect de désolation et de destruction comme l'illustre si bien la pochette.

 

Ce sont donc huit titres d'un grand art macabre que nous propose ce nouvel album de Sarkomavec ce black metal empreint d'une originalité et d'un aspect puissant. La scène black metal norvégienne sait perdurer dans le temps tout en évoluant et cet album de Sarkom s'inscrit parfaitement dans la tradition. A posséder !

 

https://www.facebook.com/sarkom?fref=ts

 

link

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 19:53

front-copie-2.jpg

 

AUTOPRODUCTION /2007

 

 

 

 

 

Déjà apparus dans nos pages avec l'excellent « Roachstomper », revoici les bougres de Carcharodonqui ont célébré leurs dix ans d'existence cette année. Et pour l'occasion ils ont mis à disposition en téléchargement gratuit ce quatre titres aux doux nom de « Las Fecas » sorti en 2007.

 

Ce n'est donc pas du nouveau matériel là mais une belle occasion de voir ce qui se passait déjà dans l'esprit du trio à cette époque.

 

On se prend une crasseuse dose d'un death'n'roll bien raw qui hume la sueur et le gras avec de gros riffs bien lourds, une basse en avant et de la rythmique assommante.

On entre direct dans le vif du sujet avec l'ultra dansante « Champagne and Caviar » véritable hymne de disco-death où l'originalité est de mise avec l'utilisation d'un orgue Hammond qui vous fout un flashback direct dans les 70s.

 

Et du groove, aaah le fameux groove de Carcharodon qui en impose. On retrouve cet esprit à la Pungent Stench par exemple sur la bluesy boogie « Zombie Jesus »titre excellent de surcroît. Ce titre envoie du lourd à gogo et fera danser j'en suis certain tout auditeur qui se respecte. Ca balance du catchy, ça arrose tout le monde de whisky, ça s'enfume à l'extrême bref l'esprit rock'n'roll cradingue est bel et bien de mise.

 

« Cadillac Grinder » propose une bonne grosse dose d'énergie. Celle qui vous maintient en vie, vous fait headbanguer à en perdre haleine, variant les tempos de vos mouvements qui s approcheront d'un quadrille hystérique. On galope en compagnie des italiens au cours de ce Western Spaghetti de l'enfer.

 

« Pits Of Mammoths » porte bigrement bien son nom avec ce côté écrasant qui vous donne cette impression de vous faire piétiner par un troupeau entier. Un esprit dans celle ci ne sera pas sans rappeler Motörheadet le bourbon coule à flots. On se fait tataner à tout va et le pire c'est que c'est si bon qu'on en redemanderait.

 

« Las Fecas »arrive donc à prouver qu' à l'époque déjà Carcharodontapait dans le lourd, l'efficace et l'enivrant. Alors jetez vous le plus rapidement sur ce EP de grande facture, et accompagnez le du plus fin des whiskies et d'un cigarillo. Un retour en arrière qui donne encore plus l'envie d'une suite rapidement.

 

 

 

https://www.facebook.com/Carcharodonband?fref=ts

 

 

Partager cet article
Repost0
8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 19:34

Couverture-Lurking-cd--final.jpg

 

AUTOPRODUCTION/ 2013

 

 

 

Continuons l'aventure avec cette fois ci une formation parisienne qui a vu le jour en 2007 et qui présente son premier album suite à deux précédents Eps.

Le groupe propose un death metal aux consonances thrash où un certain côté heavy n'est pas à dénigrer avec une alternance de chant guttural death masculin et un chant death et clair féminin. (Oh je vois déjà quelques 'trues' s'offusquer dans le fond de la salle, mais rassurez vous c'est de très bonne facture.)

 

Ce premier album de 9 titres est un savant mélange du côté carré du death métal auquel le thrash injecte une dose d'énergie/agressivité qui pousse au headbang puis le côté épique du heavy.

 

Force est de constater à l'écoute de l'album que le combo a amené dans ses valises le grimoire qui renferme toutes les formules magiques pour proposer du riff et de la mélodie catchy. Et il n'en est pas que pour les parties instrumentales. Prenez la furie du titre qui ouvre l'album « So Weak »et venez me dire que vous n'avez pas le refrain qui vous trotte depuis en tête.

 

Ce morceau démarre très fort niveau imposition de headbang et les idées s'enchaînent de manière excellente. Des rythmiques qui varient parfaitement les plaisirs et ce mariage entre la voix death bien gutturale qui n'est pas sans rappeler Haggard et les voix de Delora qui maîtrise aussi bien le clair (du refrain d'tueur vous dis-je) que le chant death ecorché.

 

Alors on aura à l'esprit le nom d' Arch Enemy d'une part biensûr pour les vocaux féminins proposés mais également pour le style proposé, ce death métal aux mélodies bien accrocheuses et les différents passages que l'on trouve au sein d'un seul et même morceau.

 

Il y a du bon break et du bon catchy en veux tu en voilà sur « My Own Hell » avec ce côté assez progressif dans la montée en puissance du riff/rythme qui poussera l'auditeur à lever la main bien haut lui faisant faire le signe de la bête.

Les lignes mélodiques du refrain sont méchamment bien trouvées et l'on s'arrache encore lors de l'accélération du morceau où l'on notera que les membres jouissent d'une maîtrise technique affirmée. Prenez vous une bonne rafale de soli au cours des huit morceaux, vous n'en reviendrez que plus reboosté.

 

Du boost vous en pendrez une bonne dose sur « Run From Your Life » également avec cette alternance entre riffs saccadés/ riffs pêchus et cette batterie qui se plaît à jongler entre blasts et grosse double qui mitraille mais en prenant soin également d'alourdir le tout sur les passages plus posés.

 

Ca envoie de toutes les couleurs, croyez moi. Les morceaux s'enchaînent et ne se ressemblent pas. On reste certes dans la même ligne directive mais les éléments inclus poussent à garder l'attention.

 

Plusieurs claques sont proposées et pour ma part « The Wreck » en aura été une bien piquante. Le côté mélodique me rappelle les très bons amis de Singapour Absence Of The Sacred déjà passés plusieurs fois par nos pages. Un excellent jeu de question/réponse entre les grattes enrichit l'efficacité du titre et les instants épiques tombent à foison.

 

 

Et bien Lurking est encore un nom à surveiller de près. « Betrayed »possède la bonne formule pour vous graver dans le crâne un bon nombre de mélodies, de rythmes qui vont vous trotter à gogo dans le crâne et s'emparer de votre esprit. Les adorateurs d' Arch Enemy, Dominion, The Agonist(avec le côté moins 'core') et de mélodies efficaces tout simplement trouveront leur plaisir dans cet album. Well done Lurking !

 

 

https://www.facebook.com/lurking.band

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 16:01

000betrayd.jpg

 

AUTOPRODUCTION/ 2011

 

Allez faisons place cette fois à un groupe nantais formé en 2011 qui répond au nom de Betrayed Heaven.

 

C'est ici leur premier EP qui nous est proposé et ce dernier est sorti en 2011 (mieux vaut tard que jamais me direz vous) et propose six titres dont une intro electro/dubstep qui ne laisse nullement présager que c'est un enchaînement de six titres qui tapent dans le deathcore mélodique qui vont nous arriver droit dessus.

 

Que les adorateurs de riffs de grattes bien mélodiques et de rythmiques ultra lourdes se pointent ici en courant car la recette proposée les fera entrer dans un mosh dance des plus mouvementées.

De la bonne grosse alternance niveaux voix qui jonglent entre une voix hurlée assez éraillée ainsi qu'une grosse voix death ultra couillue et des passages de chant clairs viennent s'interposer avec brio comme sur un titre tel que « Betrayed Heaven ».

 

 

On se mange du riff galopant qui fera tourner plus d'un poing dans les airs et une rythmique à la double qui suit sur un rythme infernal chaque saccade imposée par les grattes. On a du lourd , on se prend une mélopée de coups dans les côtes et le deathcore bien mélodique devrait plaire aux amateurs de formations telles que After The Burial pour ne citer qu'eux.

 

Un titre comme « Upside Down »saura vous retourner comme il se faut avec les variations qu'il impose. Entre passage ultra éléphantesque, accélération bien catchy, passage assez planant avec le retour du chant clair et également une partie électro qui pose une certaine originalité.

 

Vous pourrez même faire tourner la galette dans les postes de vos jeunes frères et sœurs qui se feront plaisir sur leur reprise bien personnalisée de Bob L'éponge durant laquelle les étoiles de mer semblent être entrées en putréfaction.

 

 

C'est un premier EP bien sympathique donc qui nous est proposé et ma petite claque aura été sur « God's Slut » qui déboule avec du riff qui reste en tête à mort et toujours ce voyage que l'on parcourt à dos d'éléphant .

 

Un bon premier jet de la part de ces canaris de dix tonnes, d'ailleurs il est à noter que les gaillards ont depuis sorti un premier album qu'il me tarde de tester suite à cette écoute. Deathcore Freaks avides de mélodies cette galette est pour vous !

 

 

https://www.facebook.com/Betrayedheaven44

 

 


 

 

 

 

Partager cet article
Repost0