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16 septembre 2018 7 16 /09 /septembre /2018 20:00
DEATH STRUCTURE-'Asphyxiate'

AUTOPRODUCTION/ 2017

 

 

Un retour dans le Nord de la France avec une découverte au nom de Death Structure qui propose ici son 1er Ep sorti en 2017 enregistré au Boss Hog Studio.

 

Quatre titres d’un métal assez hybride et puissamment énergique.

Les amateurs de metal patate, nuancé et technique trouveront leur compte dans cette première galette aux riffs et rythmes rageurs sans oublier les vocaux hargneux.

 

On trouve déjà dans « Dehumanized (Hospital.601) » un fameux cocktail où se mélangent thrash, death ainsi qu’un côté assez core sur certains passages.

Ca balance direct dans le sternum, vous laissant estomaqué avec une technique maîtrisée puis ces contre temps bien travaillés, des riffs qui bourdonnent et un chant qui vocifère, imposant une fougue  supplémentaire.

Les passages varient avec du blast d’un côté et de lourdes pêches de l’autre, le tout sur un fond de double pédale qui déroule. Le côté core, lui, amène un aspect catchy à souhait.

L’aspect accrocheur est bien présent dans cet Ep et l’on appreciera « Principal Waste » dès les premières notes à ce sujet.

La double en est toujours à vous martyriser les tympans et les changements sont encore judicieusement posés.

Le rythme passe par une ambiance bigrement thrash où la gratte et la basse font fort bien le taf, et revient sur des passages saccadés incluant même quelques trips rythmiquement jazzy.

 

« Sonder Kommando » dégage également une touche bestiale dans son déroulement. Le genre de morceaux qui soit déchaîner le pit avide de metal explosif et à l’impact technique avéré.

Le titre mitraille sévère, et à nouveau, le combo parvient de par les changements de structures à conserver l’attention de l’auditeur tenu en haleine par le groove ambiant.

 

Le trio s’accrode un joker au chant avec un featuring de Flo de Balance Of Terror et son chant death lourd et burné sur "Aema Daeva"

Le morceau renferme ici encore quelque chose de bien sombre, massif et toujours aussi puissant.

Les deux chants se complètent bien et l’on saura se laisser prendre au jeu des diverses atmosphères proposées.

Que cela tabasse ou s’alourdisse comme par exemple la partie éléphantesque de la fin du morceau, l’effet causé retourne à lui seul votre cerveau d’au moins 180 degrés.

 

Encore une chouette découverte régionale avec Death Structure qui grâce à un metal riche et varié sait se poser comme un combo sur lequel il faudra garder œil et oreille attentifs.

 

Hugh Grunt

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